Opinions

Dérapage verbal

Quand un secrétaire général des Nations Unies se défait de sa neutralité, il se dessert, se tire des balles dans les pieds et s’écarte de l’un des critères essentiels de sa mission. Ban Ki-moon, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’est emporté en parrainant les thèses des séparatistes dès qu’il a mis les pieds chez eux ! C’est révélateur de la personnalité du secrétaire général de l’ONU, qui ne trouve plus de gêne à répéter des propos et tout à fait le contraire en fonction de son hôte. En tout état de cause, le Maroc sait, plus que jamais, qu’il est dans son territoire et rien au monde ne pourrait l’y déloger. Cependant, ce n’est pas une raison pour nous endormir sur nos lauriers. Les récents événements, dont le clash avec l’Union européenne, nécessiteraient une remise en question et peut-être une nouvelle approche diplomatique. Néanmoins, la meilleure arme entre les mains du Maroc est la consolidation de ses institutions et l’accélération du processus de la démocratie évolutive. À commencer par la régionalisation avancée, qui nécessite aujourd’hui une véritable poussée de la part du pouvoir central, notamment en ce qui concerne les moyens à déployer. Sans oublier le test majeur qu’attend notre pays en octobre prochain. Des élections, libres, démocratiques, crédibles, saines et immunisées contre l’argent sale, seront le message le plus marquant vis-à-vis d’une communauté internationale, en quête de partenaires démocratiques dans la région. Ce n’est que de la sorte que le Maroc aura la sympathie et l’appui des «grands» de ce monde. Les dérapages verbaux, comme ceux auxquels nous avons assisté cette semaine, ne seraient plus alors que bavardage inutile. 



Dépenses fiscales : l’impossible compression !


Recevez les actualités économiques récentes sur votre WhatsApp Suivez les dernières actualités de LESECO.ma sur Google Actualités

Rejoignez LesEco.ma et recevez nos newsletters




Voir Aussi
Fermer
Bouton retour en haut de la page