Confiance, sérénité, créativité
Le discours royal s’est attardé sur des problématiques économiques qui plombent aujourd’hui l’avancement du pays. L’investissement, étant un levier important vers l’émergence, a besoin d’être boosté de façon à lui permettre la création de richesses dans les meilleures conditions. Pour ce faire, roi a appelé à accélérer le processus de réforme des CRI, entamé depuis des mois. L’entreprise, au cœur de la machine économique, doit être soutenue afin d’aboutir à la création de plus d’emplois et faire tourner la dynamique générale entraînée par les effets multiplicateurs. Le roi a mis l’accent sur le soutien des PME, qui représentent 95% du tissu économique.
À cet égard, cet appel concerne directement le gouvernement qui, il faut le reconnaître, essaye de tirer les PME vers le haut de par la part qui leur est allouée dans les marchés publics et l’allègement de son imposition fiscale. Mais force est de constater que les administrations publiques, sous la tutelle de l’Exécutif, freinent les PME par des délais de paiement intenables qui conduisent souvent des entreprises à la faillite. À cet effet, tant que ces administrations ne sont pas acculées à payer des pénalités de retard, cette problématique ne sera pas résolue et les entreprises continueront à en pâtir.
Avec ce discours le ton est donné, la balle est dans le camp du gouvernement. D’ici la fin d’année, les CRI, nouvelle version, doivent être opérationnels. Un pacte d’investissement avant-gardiste est mis en place et la loi sur les délais de paiement est fonctionnelle. Seule la traduction de ces recommandations en des actes effectifs pourra redonner espoir et reconquérir la confiance. Au boulot donc.
