Comparaison n’est pas raison !
À Saint-Pétersbourg, on ne fait pas qu’organiser des matchs de football. On vend l’image d’une ville ancestrale, on vante ses infrastructures ultramodernes et on prend en charge les dizaines de milliers de fans-touristes venus du Maroc, d’Égypte, d’Iran, du Brésil, de Colombie, du Mexique, etc.
À Saint-Pétersbourg, on sent qu’une Coupe du monde, ce n’est pas que du football, c’est bien plus. Car ces dizaines de milliers de personnes qui vont assister à un match, l’espace d’un après-midi, ont besoin de «meubler» leur séjour. Et c’est là qu’on se rend compte de l’importance de l’animation.
La deuxième ville russe est résolument animée. Les visiteurs ont l’embarras du choix entre théâtres, opéra, shopping et des milliers de restaurants-bars et cafés. Quant au tourisme culturel, la ville offre à ses visiteurs des centaines de musées, de cathédrales, de monuments qui renvoient à une civilisation vieille de plusieurs siècles. Sans oublier les dizaines de cafés littéraires.
En soirées, les pubs et discothèques longeant les rivières qui traversent la ville prennent le relais, dans une ville où le coucher de soleil a lieu aux alentours de 23 heures durant cette période. Saint-Pétersbourg est l’illustration d’une ville qui abrite un méga-événement sportif accueillant des centaines de milliers de fans venus des quatre coins du monde, avec la diversité de leur culture et la différence de leurs mœurs. C’est bon à savoir, après tout…
