Opinions

Communiquer pour fédérer

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, a présenté hier en Conseil de gouvernement un compte-rendu sur l’état d’avancement du dossier du Sahara après le dernier rapport du Conseil de sécurité. À ce titre, il faut rappeler pour la énième fois que les Marocains doivent être informés de tous les détails liés à la première cause du royaume.

À l’ère du digital et du flot d’informations déversé par nos adversaires, les Marocains ont plus que jamais besoin d’entendre la vérité de la bouche des gestionnaires du dossier. Nous n’avons plus besoin du discours plat du porte-parole du gouvernement qui nous dresse un résumé, sur on ne sait quelle base. Il y a lieu de renouer avec les conférences de presse organisées par le chef de la diplomatie pour répondre aux différentes interrogations qui fusent et demeurent sans réponse.

La presse se fait l’intermédiaire entre les décideurs et l’opinion publique ; leur permettre l’accès à la bonne information contribuerait à mieux armer les Marocains en vue d’une mobilisation tous azimuts et les immuniser contre l’intox et le mensonge de nos adversaires. Car une opinion publique avisée et mobilisée est mieux outillée pour faire face aux manœuvres des séparatistes.

Le rôle à jouer par la société civile est, contrairement à ce que l’on pense, crucial notamment en matière d’indépendance du pouvoir exécutif, ce que beaucoup de gouvernements, notamment ceux du Nord de l’Europe, privilégient. La communication n’est plus un luxe, c’est une arme à double tranchant qui pourrait servir une affaire comme lui porter préjudice. À cet égard, les très graves mouvements du Polisario à Guergarate demeurent, curieusement, énigmatiques pour le Marocain lambda.  



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