Opinions

Choisir son camp

Le Maroc doit avancer et rattraper le temps perdu. On n’a plus le choix car l’économie marocaine souffre en silence et les conséquences des tiraillements politiques risquent de peser lourd. Certes, les séquelles des péripéties du «blocage politique» persistent, mais cette page doit être définitivement tournée pour aller de l’avant et s’attaquer aux défis majeurs de la Nation.

Aujourd’hui, l’on ressent un malaise «latent» entre les principales composantes de la majorité, à savoir le PJD et le RNI. Le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, l’a clairement exprimé en déclarant qu’il ne comprend pas l’attitude politique du PJD entre majorité et opposition. Ces deux formations gagneraient à accorder leurs violons; il y va de l’intérêt suprême du pays. Les multiples accrochages entre les parlementaires Pjdistes et les ministres Rnistes commencent à faire grincer des dents parce que cela dépasse parfois le rôle voué à un groupe parlementaire, nonobstant son positionnement.

Les discussions sont très tendues dans les travaux de commissions et le citoyen lambda n’en a pas la moindre information. En effet, il arrive que des ministres sont «cuisinés» des heures durant, avec un cocktail de critiques, de pressions et parfois de règlements de comptes politiques. Ainsi l’on perd   beaucoup de temps dans d’interminables querelles politiciennes au moment où cet effort devrait être déployé dans la construction du pays. Le message royal envers la classe politique était, on ne peut plus, clair. Cette fois, va-t-elle  le capter ou va-t-elle faire le dos rond le temps que la tempête passe ? Wait and see. 



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