Opinions

Ce qui nous attend…

Très attendu, le discours  prononcé par SM le roi Mohammed VI ce 31 janvier 2017 marque l’ouverture d’une nouvelle page de l’histoire contemporaine du Maroc. Désormais, nous pourrons agir sur deux volets distincts dans la sérénité. D’un côté, notre pays consolide sa politique continentale en investissant l’Union africaine. D’autre part, il peut gérer l’affaire du Sahara depuis le siège de l’Union africaine, avec beaucoup de tact et de proximité puisque le Maroc n’est plus à l’écart de ce qui s’y passe. Une absence de plus de 32 années qui a bien permis à nos adversaires de verrouiller cette organisation et de dominer ses commissions et ses instances dirigeantes. Nous les avons vus à l’œuvre ici-même, à Addis-Abeba, et  nous avons constaté à quel point ils ont mené la vie dure à une majorité écrasante lors du débat autour du retour du Maroc. À présent, notre retour est acté, nos intentions affichées par le souverain et il va falloir passer à la deuxième étape. Certes, nous sommes tous euphoriques face à ce retour, mais il va falloir se retrousser les manches pour regagner les commissions et avancer selon les rouages de l’UA. C’est là que se dessinent les grandes décisions, comme cette nomination de Bouteflika en tant que vice-président de l’UA, et la nomination, in extremis, d’un Algérien à la présidence de la commission du commerce en dépit d’un vice de forme pourtant révélé par l’observateur des élections. Ce qui est réconfortant, il faut le signaler, c’est que la délégation officielle en est pleinement consciente. La poursuite de la visite royale dans d’autres pays africains, au cours des prochaines 48 heures, en est la preuve. 



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