Opinions

Bug de communication

Le comité en charge de l’évaluation de notre capital immatériel apporte des faits nouveaux. Non, il ne dit pas encore aux Marocains la valeur de leur «richesse». Le conseil a démenti avoir diffusé les extraits d’un présumé rapport sur la fameuse question du goodwill. C’est dire qu’il y a un réel problème de communication, car cela fait plusieurs mois que le CESE est sollicité par la presse pour avoir accès à ce rapport pourtant bouclé. Pour autant, sans donner d’arguments concrets, le conseil n’a pas rendu pour lui les conclusions de ladite étude. Venir aujourd’hui condamner la publication par un confrère d’extraits obtenus par ses propres moyens est une démarche légère qui ne prend pas en compte le rôle des médias, qui est d’informer l’opinion publique. Un média pèche-t-il lorsqu’il publie une information pour laquelle il a fourni un effort d’investigation ? Certaines institutions ne se contentent pas d’ignorer ce droit constitutionnel qu’est l’accès à l’information. Pire encore, elles s’érigent en censeurs. N’oublions pas que la célèbre affaire du Watergate avait justement éclaté à cause de ce devoir d’information. Aujourd’hui, dans cette conjoncture diplomatique marquée par un retour imminent du Maroc au sein de l’Union africaine, plus que jamais, nous avons besoin de savoir ce que nous valons réellement, y compris par le prisme de notre capital immatériel. Faut-il rappeler que le Maroc pourrait faire jouer la complémentarité de sa richesse immatérielle avec plusieurs pays subsahariens, encore faut-il le quantifier ? Dans l’attente d’un communiqué annonçant la publication de ce «sésame» !



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