Opinions

Bon appétit !

Dans l’édito du week-end, on disait qu’il n’y aurait pas d’élections anticipées et que vraisemblablement Benkirane et Akhannouch lâcheront du lest chacun de leur côté. Samedi, les choses se sont mieux clarifiées avec l’intervention royale, à travers ses conseillers, recommandant au chef de gouvernement de se décider dans les meilleurs délais. Cette revendication royale mettra chaque protagoniste devant ses responsabilités et fera monter d’un cran l’adrénaline. Maintenant, rien ne dit que Benkirane a l’obligation de former le gouvernement, quitte à se défaire de ses convictions. En revanche, il doit se prononcer vers l’une ou l’autre formule. Avec ou sans le RNI, il n’a pas l’embarras du choix, qu’il forme un gouvernement avec le PPS, l’Istiqlal et l’USFP, ou le cas échéant y ajoute le RNI, ou tout simplement avoue être dans l’incapacité de former une majorité et de remettre son mandat au souverain. Dans toutes ces configurations, l’option d’un cabinet élargi à cinq formations, soit une forte majorité, restera la plus probable. Benkirane avait presque plébiscité les cadres du RNI il y a une dizaine de jours. Comme il n’est un secret pour personne que ces mêmes cadres se voient mal éjectés dans l’opposition sans raisons convaincantes ! De toute façon, avec ce rappel royal, il ne serait pas étonnant que les verrous sautent subitement et que les tensions s’abaissent jusqu’à accepter des concessions que l’on voyait impossibles il y a quelques jours. Mais ne dit-on pas qu’en politique il n’y a pas d’impossible ? Il y a plutôt des intérêts et des calculs mêlés à une sauce politicienne pour servir à la population un plat réchauffé ! Bon appétit. 



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