Au travail
Le cap est bel et bien fixé pour 2024. Il ne faut pas s’attendre à un bouleversement majeur. Le passage de l’actuelle loi de Finances à celle de l’an prochain devrait sans nul doute se faire tout en douceur. Le gouvernement, qui s’est fixé quatre grandes priorités, veut «consolider, en 2024, la dynamique enregistrée par l’économie nationale en 2023».
L’Exécutif entend, effectivement, renforcer les mesures prises pour faire face aux répercussions conjoncturelles. Cela implique également la poursuite de l’implémentation des piliers de l’État social, de la mise en œuvre des réformes structurelles tout en veillant à assurer la soutenabilité des finances publiques.
Ce ne sera pas une mince affaire tant le contexte international est difficile, impacté par la succession des crises, l’ascension des tensions géopolitiques et surtout par la montée de l’inflation. Pour parvenir à atteindre ses objectifs, le gouvernement semble résolument déterminé à réduire le déficit public de 0,5 point de pourcentage pour le ramener à 4% en 2024.
Il faudra donc se serrer la ceinture. D’où l’appel à restreindre les propositions provenant des différents départements ministériels au strict minimum pour ainsi permettre de garantir la réalisation des projets de réforme engagés. Le cap est donc fixé, alors au travail !
Moulay Ahmed Belghiti / Les Inspirations ÉCO