Opinions

À prendre ou à laisser

La Commission européenne fait encore des siennes. Ainsi, l’on se rappelle le dernier jugement rendu par la Cour européenne et la position claire du Conseil de l’UE qui a donné raison à la position marocaine sur le Sahara. Pourtant, certains commissaires européens continuent à servir les intérêts de quelques courants politiques européens. Ceux-ci prônent un discours qui conforte les séparatistes dans leur hérésie, et leur donne la légitimité de s’attaquer aux bateaux débarquant les marchandises marocaines dans les ports espagnols et français. La riposte du Maroc est donc plus que justifiée car elle illustre un ras-le-bol : celui de subir continuellement des tentatives de déstabilisation de cet accord agricole depuis l’intérieur même de l’UE. Ce que l’on observe dans la réponses marocaine, c’est une détermination sans précédent à faire respecter l’âme de l’accord agricole dans sa configuration initiale et totale. En un mot, il y a un seul Maroc, de Tanger au dernier point du Sahara marocain, et c’est à prendre ou à laisser. Le ton est donné, et la menace est à peine voilée concernant une éventuelle suspension unilatérale pure et simple par la partie marocaine, dans le cas où l’UE resterait de marbre face à ces tentatives de déstabilisation. De source confirmée, le Maroc a déjà dans ses tiroirs un plan B, qui précède l’activation du levier des menaces. Une démarche somme toute logique pour protéger sa souveraineté politique et économique. 



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