Opinions

À la trappe, les CV !

Le sujet est sérieux : la traque aux faux diplômes permet d’éviter le pire aux entreprises qui placent leur sort entre les mains de ressources non qualifiées pour les fonctions auxquelles elles prétendent. Les forces de la police judiciaire ne lâchent rien quand des cas similaires leur sont soumis, car ici, la responsabilité est pénale et s’inscrit sous le registre de l’usage de faux. À l’ère, donc, où les prises de contact en vue d’un recrutement sont faites sur les plateformes digitales et les réseaux sociaux, la vigilance est plus que jamais de mise. Paradoxalement, sous d’autres cieux, la tendance est au recrutement sans CV.

L’on sondera ainsi les skills d’un candidat, abstraction faite de son tableau de chasse scolaire ou professionnel. Seules les compétences propres à ce candidat pèseront dans la balance, à l’entrée, et nullement le nom de l’université ou le pays où il a effectué ses études… Ce n’est que lorsque les cases de la compétence auront été cochées que celles des capacités seront questionnées. Une inversion du mécanisme de recrutement à même de permettre de filtrer les profils, mais pas seulement, car il faut déjà passer l’étape du contact direct avant d’avoir à étaler ses diplômes et, donc, de tenter l’arnaque sur ce volet pour capter l’attention du recruteur.

À défaut d’avoir, chez nous, un mécanisme rodé de vérification de l’authenticité des diplômes, peut-être que des pratiques comme celles du premier contact sans CV pourraient s’avérer utiles… mais à condition que les recruteurs aient le flair nécessaire !

Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO



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