Maroc

Vaccination des pèlerins : L’Institut Pasteur dément tout dysfonctionnement

L’Institut Pasteur du Maroc a démenti les «allégations faisant état de dysfonctionnements dans l’opération de vaccination des pèlerins en son sein». Dans un communiqué publié vendredi dernier, la direction de l’Institut a nié avoir administré à des personnes âgées des vaccins destinés à des sujets d’un âge allant de 9 mois à 55 ans. L’Institut rappelle que, contrairement à ce qui a été rapporté dans la presse, il ne vaccine pas les pèlerins, mais importe le vaccin requis à cet effet et le met à la disposition du ministère de la Santé, qui le distribue aux différents centres de santé, lesquels prennent en charge l’opération de vaccination. Le communiqué dément également les informations selon lesquelles des citoyens de plus de 55 ans auraient reçu un nouveau vaccin contre la méningite, que la société productrice recommande aux personnes âgées de 9 mois à 55 ans, soulignant que les personnes de plus de 55 ans ont bénéficié du même vaccin existant depuis des années ou un autre équivalent.

En outre, l’Institut fait savoir que contrairement à ce qui a été rapporté par l’article, le vaccin n’a pas été vendu à 782 dirhams, mais c’est la prestation de service de vaccination, qui fait partie des compétences de l’Institut Pasteur en tant qu’institut de référence reconnu par l’Organisation mondiale de la santé, qui a été vendue. Et d’ajouter qu’il a été procédé, dans ce cadre, à la vaccination des personnes âgées de moins de 55 ans par le Menactra à 750 DH (prix et prestation inclus), sachant que son prix de vente annoncé au Bulletin officiel s’élève à 785 DH, sans compter le service.

Toujours dans ce communiqué, l’Institut Pasteur précise que le vaccin Menomune a été administré aux personnes âgées de plus de 55 ans à 250 DH, expliquant que la liste des prix des vaccins (vaccin+service) avait été publiée dans l’institut pour être à la disposition des citoyens se dirigeant aux lieux saints pour accomplir la Omra et sur le site web de cette structure. Ces publications, ajoute le communiqué, distinguent entre les vaccins destinés aux personnes âgées de 9 mois à 55 ans et ceux dédiés aux individus de plus de 55 ans. Quant enfin aux informations selon lesquelles le citoyen ignorait la nature du vaccin qui lui a été administré, le communiqué révèle que tout citoyen concerné disposait, dès le paiement, d’une facture et du livret de vaccination où figurait le nom du vaccin.   



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