Urbanisme : Casablanca dévoile son architecture au fil du marathon
La 15e édition du Marathon de Casablanca a réuni dimanche plus de 10.000 coureurs, offrant un parcours diversifié à travers les lieux emblématiques de la ville.
Sous une légère grisaille matinale, Casablanca a accueilli, dimanche 27 octobre, plus de 10.000 coureurs à l’occasion de la 15e édition de son marathon international. L’événement ne se résumait pas à une simple compétition sportive, mais à une véritable traversée au cœur des artères de la ville blanche et de son patrimoine architectural, avec en point d’orgue l’emblématique Mosquée Hassan II.
Le départ, donné pour la première fois depuis la place Mohammed V, a introduit un parcours urbain repensé, permettant aux participants d’arpenter des quartiers symboliques de la métropole. L’édition a proposé trois épreuves majeures : le marathon (42,2 km), le semi-marathon (21,1 km) et une course de 10 km, dont les inscriptions ont rapidement affiché complet. Des coureurs de tous âges, de toutes origines, et surtout de toutes démarches, se sont lancés, chacun à son rythme.
L’organisation, particulièrement soignée cette année, a été saluée pour la gestion efficace des points de ravitaillement, ainsi que pour la présence renforcée des forces de l’ordre, garantissant ainsi une sécurité optimale et évitant les débordements des éditions précédentes.
Avec plus de 10.000 participants représentant une cinquantaine de pays, la 15e édition du Marathon de Casablanca a pris une tournure résolument internationale. Le plateau sportif s’est distingué par la présence d’athlètes africains de renom, ajoutant une note compétitive à cet événement qui ne cesse de gagner en prestige.
Seule petite ombre à ce tableau, les goulets d’étranglement à l’arrivée, notamment dûs à l’afflux simultané de participants. Pas de quoi saper cependant le moral des coureurs. Car au-delà de la compétition, le marathon est avant tout une question d’adrénaline, et les runners, boostés, ont bouclé leur parcours ,sourire aux lèvres, déjà prêts à remettre ça l’année prochaine !
Ayoub Ibnoulfassih / Les Inspirations ÉCO