Maroc

Un carrefour pour les investisseurs du secteur minier

Le rideau a été levé aujourd’hui sur la 5e édition du salon international des mines et des carrières (SIMC). À l’office des Changes, où se tient du 17 au 19 avril cet événement, cette manifestation qui s’est soldé par la signature d’un partenariat entre le Maroc et le Burkina Faso, se veut aussi bien un espace d’informations pour les investisseurs qu’un forum de débats autour du secteur minier.

Ils sont une centaine de stands provenant de trois continents (Afrique, Asie, Europe) à s’être installés dans le parc du SIMC cette année. Organisée par la revue «Energie/mines & carrières» sous l’égide du ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, et sponsorisé par les groupes OCP, et CADEX et la compagnie minière SACEM, cette 5e édition a pour objectif de se faire une idée sur la situation mondiale du secteur minier et une aubaine pour sceller des partenariats intercontinentaux en vue de mieux appréhender les secteur minier. C’est l’ambition d’ailleurs du Maroc qui voit en cette initiative une occasion de «présenter les évolutions au niveau du secteur des mines et de mettre en exergue les différents partenariats avec les pays africains», comme nous l’affirme Aziz Rabbah, ministre de tutelle, qui préside cette 5e édition.

 

Placé sous le thème «Développement des mines en Afrique», le SIMC se définit -tant bien que mal- par son caractère plus professionnel que scientifique. Cette année, le salon se focalise sur plusieurs thématiques en rapport avec «les ressources minières sources de développement des régions et territoires», «la vision africaine», «la mine de demain et la mine intelligente», «le rôle de la formation, et la valorisation des déchets et résidus en produits économiquement vendables».

«Ce salon n’a pas comme but unique la présentation des entreprises mais se veut aussi un espace de débat autour du développement du secteur minier à l’échelle mondiale, africaine et particulièrement nationale», ajoute Rabbah.

La présence de plusieurs pays africains à cet événement (Sénégal, Mali, Centre Afrique, Burkina Faso, Cameroun, Bénin) est une preuve tangible de l’essor que gagne d’année en année le SIMC et son importance en termes de communication. Est prévu dans ce sens un panel où le centre africain de développement minier présentera la vision africaine des mines et les enjeux de cette industrie.

Dans le même ordre d’idées, des rencontres B2B sont à l’ordre du jour et dédiées pour les différents ministres qui participent au salon ainsi que les délégations les accompagnant avec leurs homologues marocains.

Le Maroc et le Burkina Faso scellent un partenariat

Le Maroc a signé une «convention avec le gouvernement burkinabé pour le développement du secteur minier et la coopération dans toutes ses facettes», souligne Rabbah.

A l’issue de la cérémonie de la signature à laquelle ont pris part notamment des ministres africains, le ministre burkinabé du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré a déclaré que «le Maroc et le Burkina Faso ont décidé, dans le cadre de la dynamique de l’excellence des relations entre les deux pays de signer cette convention afin de partager leurs expériences respectives dans le domaine minier et se donner les moyens et les outils adéquats pour continuer à coopérer dans ce secteur».

Selon Kaboré, cette convention «n’est que la matérialisation sur papier de choses qu’on faisait déjà en matière de coopération bilatérale». Et d’ajouter que cette dernière ouvre la voie à la constitution d’un «Comité de supervision» afin d’atteindre «les résultats que nous avons toujours visé ensemble».

Pour Rabbah, les pays africains veulent aller, aujourd’hui, au-delà de l’exploitation brute des mines afin de créer de la valeur ajoutée.

 


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