Spécial Agadir. Zone franche, 80 lots industriels à commercialiser
Après la livraison de la Zone d’accélération industrielle de la Région Souss-Massa en avril 2020, la phase de pré-commercialisation a été lancée par MEDZ.
Grâce à l’effet de levier exercé par le Parc Halioplis et l’Agropole Souss-Massa, déjà lancés par MEDZ, filiale de CDG Développement, à Drarga, le pôle industriel de Tagadirt a pris forme, devenant le poumon de la région. Atouts supplémentaires à ce projet industriel, la Zone d’accélération industrielle de la Région Souss-Massa, confiée aussi à MEDZ, et l’installation du parc industriel intégré d’Agadir, jouxtant cette zone franche. D’une superficie totale de 350 ha, la 1re tranche de la Zone d’accélération industrielle (ZAI) étalée sur 64 ha a été réceptionnée, le 30 avril 2020, et ce, avant les délais contractuels.
Autrement dit, à deux mois du délai fixé dans le cadre de la convention de mise en valeur, signée en janvier 2019. Il va sans dire que la livraison de la zone franche était une condition sine qua non pour l’activation de la déclinaison régionale du PAI et la mise à la disposition des infrastructures nécessaires au lancement, dans les meilleurs délais, des projets des investisseurs.
Déjà, une étude de positionnement et de placement pour le dimensionnement de ladite zone a été réalisée par MEDZ, aménageur-développeur et gestionnaire de cette zone franche. Bénéficiant d’avantages fiscaux en faveur exclusivement des industries exportatrices, les travaux au sein de cette zone ont été lancés en mars 2019. Ils ont mobilisé 265 MDH. La zone franche est constituée de 80 lots industriels (à partir de 1.400 m2), en plus de 9 lots dédiés aux services et d’un espace showroom. Le projet a été livré dans le contexte de la crise sanitaire.
La pré-commercialisation activée MEDZ a assuré la poursuite des travaux durant cette période en accélérant les démarches, afin de livrer cette composante dans des délais raccourcis tout en respectant les engagements vis-vis de l’État, en termes d’accompagnement des stratégies sectorielles, essentiellement le PAI et sa déclinaison au niveau régional. La phase de pré-commercialisation est déjà lancée.
Les investisseurs peuvent s’approcher de MEDZ pour concrétiser leur projet d’implantation au niveau de cette zone à vocation généraliste, multisectorielle et multi-écosystèmes. Elle peut abriter les industries agroalimentaire, chimique et para-chimique, automobile et aéronautique en plus des industries textile et cuir, navale, plastique, des énergies renouvelables et des matériaux de construction.
À cela s’ajoutent les industries métallurgique, mécanique, électrique et électronique. Actuellement, la zone franche est en cours de dotation de son bâtiment d’accueil. Il devrait abriter un guichet unique et d’autres services facilitant le travail de la zone franche.
Dans une logique de développement durable, MEDZ y a prévu l’installation d’éclairage solaire et LED, et la mise en place d’un plan de surveillance environnemental, en phase de chantier et d’exploitation. La 1re tranche de la ZAI entraînera un impact socio-économique avec la génération de 10.000 emplois prévisionnels directs. Quant à l’investissement induit, il est estimé à 1,5 MMDH à terme.
Où en est le Parc Haliopolis et l’Agropôle ?
Jouxtant la zone franche et le parc industriel intégré, le Parc Haliopolis et l’Agropole Souss-Massa sont situés dans la même zone. Ils sont équitablement aménagés sur 75 ha chacun. Le Parc Haliopolis a déjà été livré, avec une mise en exploitation en 2016. Pour l’Agropole, la première tranche a été livrée en 2017, alors que la seconde a été livrée en janvier 2020. Quant à la troisième tranche, étalée sur 30 ha, elle sera lancée début 2021 pour une livraison prévue en fin d’année. Au total, le nombre d’acquéreurs est estimé à 130 investisseurs dans le Parc Haliopolis, y compris l’Agropole.
Globalement, une vingtaine d’unités sont déjà en exploitation et près de 40 chantiers en cours d’exécution, tandis qu’une trentaine d’investisseurs ont déposé leur autorisation de construire dans les deux zones. Dans le détail, le coût mobilisé pour la réalisation du Parc Halioplis est estimé à 310 MDH. Le taux de commercialisation au sein de cette zone a été réalisé à 100%, représentant plus de 50 projets, pouvant générer 5.000 emplois et un investissement induit de 1,5 MDH.
S’agissant de l’Agropole, il a mobilisé 290 MDH. Quant au taux de commercialisation des deux premières tranches, ils avoisinent 95%, représentant près de 90 projets, pouvant générer 2.500 emplois et un investissement induit de 500 MDH.
L’Agropole est également dotée de structures d’accompagnement, notamment Qualipole, réalisé par le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime.
En cours de réalisation, ce dernier regroupe l’ONSSA, l’EACCE et l’INRH pour offrir des services de laboratoire, d’analyse et de contrôle sanitaire, en plus des services de contrôle des exportations. À cela s’ajoutent les activités de formation et de Recherche & développement.
Les travaux de l’institut dédié aux métiers de l’agroalimentaire sont en cours. Il vise à satisfaire les besoins des professionnels du secteur en termes de ressources humaines. Par ailleurs, les deux zones sont dotées d’une composante logistique et d’activités tertiaires.
Yassine Saber