Maroc

Souss-Massa : La région revoit son modèle économique

La région est toujours dépendante des moteurs historiques de croissance, notamment l’agriculture, le tourisme et les produits de la pêche (ATP). Aujourd’hui, la réflexion est menée pour sortir de ce triptyque à travers le développement de nouveaux secteurs porteurs.

Opérateurs économiques et investisseurs…tout le monde s’accorde à dire que la croissance de l’économie de la région Souss-Massa est en légère décélération depuis l’année 2010. En effet, malgré le nouveau découpage régional à l’issue du transfert des provinces de Ouarzazate, Tinghir, Zagora et Sidi Ifni à d’autres territoires et l’intégration de Tata, qui représente prés de 44% de la superficie de la région, la structure de l’économie de la région n’a pas vraiment changé. En attendant les retombées du nouveau découpage, la région est toujours dépendante des moteurs historiques de croissance, notamment l’agriculture, le tourisme et les produits de la pêche (ATP) qui n’ont pas permis l’émergence de nouveaux secteurs porteurs.

De ce fait, ce triptyque économique qui représente prés de 45% du PIB régional a montré, depuis des années, des signes de détresse, en particulier à cause du déficit hydrique, mais aussi la migration de la ressource halieutique vers le sud, la vétusté d’une partie du parc hôtelier et la baisse de l’investissement public et privé qui n’a pas encore conféré à la région une vocation particulière. Pourtant, le paysage national est marqué actuellement par la spécialisation régionale avec de grands projets structurants et l’apparition de nouveaux métiers mondiaux.

De plus, le bilan des deux moutures de la stratégie régionale de développement économique et social reste perfectible à cause de nombreux défis qui ont freiné les capacités d’exécution de la région, en tant que vecteur de développement socioéconomique, notamment les moyens limités de financement, l’insuffisance des compétences humaines et le manque de coordination entre les acteurs en plus de la persistance de la centralisation et le chevauchement des compétences. Partant de ce constat, c’est le modèle de régionalisation avancée qui offre aujourd’hui les meilleures conditions de développement économique, surtout dans le cadre du Plan de développement régional (PDR), avec des mécanismes de suivi tels que l’Agence régionale d’exécution de projets et les Sociétés de développement régionales ou locales. Aujourd’hui, cette feuille de route, la 3e du genre, consolide les acquis, mais aussi, tente de mettre le pied dans le futur afin de répondre aux enjeux et défis de croissance économique au niveau de la région Souss-Massa.



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