Sahara : Le Maroc est dans la légalité internationale
Les opérations menées récemment par le Maroc à Guergarate se poursuivront en parfaite coordination avec les Casques bleus de l’ONU.
Le cessez-le-feu au Sahara n’a d’aucune façon été altéré par l’opération d’assainissement menée dans la région de Guergarate. Après certaines réactions enregistrées par les alliés des séparatistes depuis l’entame de l’opération, le Maroc a cru bon de clarifier sa position sur le sujet, qui commence à être exploité par certaines sphères traditionnellement hostiles aux intérêts et droits légitimes du Maroc sur les régions du Sud.
Devant les membres du gouvernement, Mohamed Hassad, ministre de l’intérieur, a expliqué que cette opération «se poursuivra conformément aux objectifs fixés en coordination avec la Minurso», et surtout qu’elle «intervient en raison du danger d’insécurité dans cette région qui connaît la prolifération du trafic de drogues et d’autres commerces illicites, outre les entraves à la fluidité de la circulation à destination de la Mauritanie». La compétence octroyée au département de l’Intérieur pour donner plus de détails sur cette opération est un signe qui ne trompe pas quant à la vocation que le Maroc donne à cette opération, qui reste vitale pour la sécurité des provinces du Sud. Pour tempérer les ardeurs des adversaires du Maroc, le ministre de l’Intérieur a rappelé que l’accord militaire numéro 1 avec les forces de maintien de paix onusiennes a été respecté à la lettre, dans la mesure où le Maroc n’a pas outrepassé les limites tracées par l’accord lors du déroulement de l’opération.
Le ton adopté par le communiqué du département de l’Intérieur ne voulait en aucun cas cantonner le Maroc dans une position défensive, insistant sur le fait qu’il fera face à toutes «les provocations et manœuvres», sans citer leur origine. Aucune date n’a par conséquent été indiquée par le département de l’Intérieur pour la fin de cette opération d’assainissement, tout comme pour le bilan qui sera réalisé après les opérations menées. Entamée mi-août, l’opération a suscité une réaction du SG de l’ONU qui a exprimé, par le biais de son porte-parole, «sa profonde préoccupation» quant à cette opération, sans pour autant donner de détail sur les raisons de sa méfiance.