Maroc

Russie, nous voilà !

Russie, nous voilà !

Du 14 juin au 15 juillet, tous les yeux seront braqués sur la Russie qui accueille la Coupe du monde de football. Le Maroc, représenté par les Lions de l’Atlas, sera au rendez-vous de cette grande rencontre sportive. Nombreux seront les fans qui s’y rendront pour soutenir l’équipe nationale et découvrir la Russie, un pays riche en histoire et culture.

La plus grand-messe du football aura lieu, en Russie, du 14 juin et le 15 juillet. Ce pays qui a déjà organisé les Jeux olympiques à Moscou accueille pour la première fois la Coupe du monde de football, qui tient à sa XXIème édition. Tout le pays s’est préparé pour réussir ce rendez-vous international. La compétition se déroulera dans 11 villes : Moscou, Saint-Pétersbourg, Ekaterinbourg, Kaliningrad, Kazan, Nijni-Novgorod, Rostov-on-Don, Samara, Sotchi, Volgograd et Saransk. Le Maroc dont la dernière participation en Coupe du monde remonte à 1998, en France, a décroché son ticket après un parcours époustouflant. Soutenus par toute une nation, les Lions de l’Atlas ont bien l’intention de se distinguer. De nombreux supporters feront le voyage et les voyagistes ont concocté des offres « à la carte » pour rendre le séjour agréable. Les Inspirations ÉCO vous invite à découvrir ce pays riche et vaste et notamment les trois villes où se joueront les trois matchs du premier tour : Moscou, Saint-Pétersbourg et Kaliningrad.

Pays de culture
La Russie est, par excellence, le pays du cinéma, de la littérature, de la musique et des ballets. Riche d’une belle histoire, le pays a gardé ses traditions et a su conserver son beau patrimoine. Certaines villes en Russie sont de véritables musées en plein air. Le pays de Tchechov est le premier pays à avoir ouvert une école de cinéma dans le monde. C’était en 1919 à Moscou, année où le pouvoir en place avait décidé de nationaliser l’industrie du 7e art. Pays qui a vu évoluer des grandes pointures, comme Sergueï Eisenstein, Vsevolod Poudovkine, Alexandre Dovjenko ou encore Dziga Vertov, la Russie est à l’origine d’un cinéma avant-gardiste, avec une qualité de l’image, du son, du montage où des génies ont su exprimer leur talent et leur créativité. Les années 2000 signent un cinéma nouveau avec des aides de l’État mais les grosses productions peinent à survivre en Russie sauf si elles sont aidées par des productions européennes ou étrangères. Néanmoins le cinéma russe est omniprésent dans les grandes compétitions mondiales. Quant à la musique, elle est riche. L’histoire a laissé des traces, les Russes chantent à plusieurs voix, des chants religieux, optimistes. Les opéras de Mikhaïl Glinka (1804-1857) sont des chef-d’œuvres du patrimoine mondial avec le duo Stravinski-Diaghilev pour les grands ballets.

Gastronomie et traditions
Que mange-t-on en Russie ? Pays du grand froid, les soupes sont le plat incontournable. Surtout pour le déjeuner. Le Borchtch est une soupe à la viande, à la betterave et aux légumes servie avec de la crème fraîche. Autre soupe à la viande baptisée Rassolnik est à base de concombres salés. Pour les végétariens de viande, la soupe Oukha est une soupe aux poissons et la Chtchi est une soupe au chou réputée, selon les régions. Il fait bon découvrir les chaussons salés ou sucrés à base de viande, de poissons, de champignons, de légumes, de pommes, d’airelles que les Russes appellent Pirojki. Il y a également les raviolis à la russe farcis à la viande avec de la crème fraîche. Un plat connu sous le nom de Pelmeni, sans oublier le bœuf Stroganov : un plat de résistance traditionnel. Ce sont des morceaux fins de bœuf cuits dans la crème fraîche et servis avec du riz, des pommes de terre ou du sarrasin. Avec la mondialisation, il est, bien entendu, courant de voir différentes enseignes connues et des cuisines du monde.

Un été en Russie !

Un été en Russie
La période pendant laquelle la Coupe du monde est célébrée est probablement la meilleure période pour voyager avec des températures plus chaudes, même si c’est aussi la période la plus pluvieuse. Dès juin, les températures atteignent les 30 degrés. En dehors de Moscou, dans les campagnes et régions forestières, il est préférable de se munir d’insectifuge. Ces régions sont connues pour une forte présence de mouches qui peuvent handicaper le séjour. Contrairement à l’Europe, les Russes sont assez pudiques et à cheval sur les tenues vestimentaires : «Bien qu’il n’existe pas de règles strictes pour le code vestimentaire, il est préférable de s’habiller sobrement.

Saint-Pétersbourg, la culturelle

Saint-Pétersbourg, la culturelle

Ville d’art, capitale des Tsars, Saint-Pétersbourg émerveille par son classicisme monumental, son romantisme et la beauté de ses façades. Contrairement à Moscou l’historique, Saint-Pétersbourg est occidentale et bien européenne. Elle porte en elle l’histoire et les contradictions de la Russie d’hier et d’aujourd’hui, avec ses multiples musées et ses monuments à foison. Ville d’art bâtie sur les canaux de la Néva, elle a été fondée par Pierre le Grand. La ville est une fenêtre ouverte sur l’Europe.

Ville culinaire
La ville regorge d’endroits à découvrir pour vivre des expériences culinaires incroyables et diversifiées. Ce qu’il ne faut pas rater, c’est le bœuf Strogonov, grand classique de la gastronomie russe à base de viande de bœuf, de crème fraîche, d’oignons et de champignons! Le caviar est incontournable, mais il ne faut pas l’acheter n’importe où, tout en sachant qu’il ne faut pas confondre pas le caviar noir (œufs d’esturgeon) et le caviar rouge (œufs de saumon), moins cher. À noter qu’il est interdit de sortir le caviar de Russie depuis 2006. Une boîte de 100 g coûte environ 70 euros, contre plus de 500 euros en Europe .

Climat
Avec la mer, Saint-Pétersbourg est moins froide que Moscou, mais les écarts de température, parfois énormes, peuvent se révéler désagréables. Les journées d’été peuvent parfois être interrompues par des rafales de froid, par exemple. Les températures ne sont pas très différentes de celles de Moscou et peuvent atteindre 30°.

Moscou, la féérique

Moscou, la féérique

Considérée comme la plus grande métropole d’Europe, Moscou impressionne de par sa grandeur. Au sens propre comme au sens figuré, Moscou est grande de par son histoire et ses grands espaces. «L’ancienne capitale de l’empire soviétique faisait trembler le monde depuis le Kremlin, véritable ville dans la ville, abrité sous ses hautes murailles rouges». La ville regorge d’églises, de basiliques et de monastères. Sa Place Rouge attire le monde entier. Même le métro est un lieu à visiter avec ses statues, lustres, fresques et marbres ! Selon le Guide du routard, «Moscou est une ville gigantesque et de forme globalement ronde, dont le centre est le Kremlin. Elle comprend au moins 3 grands axes circulaires concentriques, des «anneaux» qui permettent de rejoindre tous les coins de l’agglomération : le premier est en fait une ceinture de boulevards qui entoure le centre à environ 2 km de la Place Rouge et du Kremlin ; le deuxième surnommé «l’anneau des jardins» (Sadovoye koltso) est un véritable périph’, très large, se trouvant environ 2 km plus loin (et donc à environ 4 km du centre) ; enfin, le troisième, appelé mkad, beaucoup plus éloigné, est une vraie autoroute de plus de 100 km de long qui fait tout le tour de l’agglomération. La ville comporte 3 aéroports, 9 gares, 40 théâtres et plus de 50 musées. C’est la plus grande ville d’Europe, corsetée par trois périphériques, dont un de plus de 100 km de circonférence.

Hébergement à Moscou
Les hôtels à la soviétique ne sont plus d’actualité. Il y en a toujours mais un peu plus élaboré. Le service hôtelier s’est largement amélioré. Néanmoins les hôtel Business Class qui se sont développés restent encore cher. Les logements pas chers sont les auberges de jeunesse ou loger chez l’habitant. Il est possible de louer un studio ou un appartement entre 50-70 euros la nuit. Les agences Tsar Voyage, HOFA ou encore Eurofamille proposent ce genre de locations. 

Saint-Pétersbourg, la culturelle

Kaliningrad, la baltique

Ville excentrée, elle se révèle différente des autres villes russes. Cité un peu oubliée, elle manque d’infrastructures par rapport au reste du pays. Appelée «la Russie Baltique» ou encore «le Pays de l’ambre», la région de Kaliningrad est la dernière à avoir intégré l’URSS en 1946. À 1.000 kilomètres de Moscou, elle est coupée du reste de la Russie et se retrouve enclavée entre la Pologne et la Lituanie. C’est un territoire de forêts et de landes où vivent moins de 1 million de personnes. Il est pourtant devenu l’un des enjeux de la nouvelle confrontation entre la Russie et l’Occident. «L’an dernier, Moscou y a installé, «dans le cadre d’exercices militaires», des missiles de moyenne portée Iskander «capables d’emporter des têtes nucléaires», avait écrit l’Express.

Cuisine
Étant une ville de poissons, s’il y a deux spécialités que l’on retient à Kaliningrad, ce sont les voblas et les écrevisses. Les voblas, ce sont des poissons séchés enveloppés dans une feuille de papier journal qui se dégustent généralement dans la rue. La tradition veut que ce met soit accompagné d’une bière russe ou d’un verre de vodka. Koupi Rakov signifie littéralement acheter des écrevisses. C’est une phrase que vous entendrez certainement si vous longez les routes de campagne de Kaliningrad. Fraîchement pêchées et aussitôt grillées avec de l’aneth en guise d’assaisonnement, elles sont délicieuses. Il y a aussi la soupe de poissons, l’okrochka.

Climat
Il faut bien choisir la période pour se rendre à Kaliningrad. Il peut faire très froid comme très chaud. Pendant la Coupe du Monde, les températures pourraient être très élevées. Le printemps demeure cependant la période idéale pour la visiter.

 


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