Provinces du Sud : L’ONEE veut améliorer les conditions de transport d’électricité
L’Office vient de lancer un appel d’offre concernant l’étude de développement du réseau électrique très haute tension (THT) au niveau de la zone sud où le réseau électrique est caractérisé par des lignes de transport à haute tension relativement longues.
L’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE) veut améliorer les conditions de transport de l’énergie électrique au sud du Maroc. Il vient de lancer un appel d’offre concernant l’étude de développement du réseau électrique très haute tension (THT) au niveau de cette zone où le réseau électrique est caractérisé par des lignes de transport à haute tension relativement longues, avec l’absence de moyens de production conventionnels (groupes synchrones) qui permettent d’assurer la stabilité de ce réseau. C’est pourquoi, l’appel d’offre dont l’adjudicataire sera connu le mercredi 1er février 2017, a pour objet d’arrêter le schéma optimal de développement à moyen et long termes du réseau de transport entre Agadir, Laâyoune et Dakhla, qui doit garantir d’une part l’alimentation en énergie électrique de la région se trouvant au sud d’Agadir et d’autres part l’évacuation de tous les moyens de production existants et futurs dans cette région.
Raccordement
Actuellement, les réseaux 400 et 225 Kilovolts arrivent jusqu’à Laâyoune avec une ligne de 225 Kilovolts qui alimente la ville de Boujdour d’une longueur de 200 km. Quant à la ville de Dakhla, elle est desservie actuellement en énergie électrique en décentralisé à partir de la Centrale thermique de Dakhla et un réseau de distribution de 22 Kilovolts et 220/380 Kilovolts. Des projets de parcs éoliens de puissance relativement importante sont également prévus selon l’ONEE entre ces trois villes, notamment à Boujdour où deux parcs éoliens sont en cours de développement. Il s’agit d’un parc éolien de 400 MW et un autre parc éolien de 200 MW à travers lequel le raccordement de Dakhla au réseau national est prévu via le poste d’évacuation du futur parc éolien Aftissat, situé à 60 km de Boujdour.
Dans le détail, le consultant doit déterminer les limites du réseau de transport et les éventuels renforcements, mais aussi les dispositifs de réglages, de compensation et de stabilisation de la tension à mettre en place pour l’évacuation des moyens de production dont la mise en service est programmée à l’horizon 2020 et ceci afin de lever les contraintes de fonctionnement. De surcroît, l’étude doit également préciser la variante optimale technico-économique permettant d’augmenter la puissance transmissible du réseau du sud d’Agadir au stade cible 2030. Les renforcements du réseau proposés doivent s’inscrire dans le long terme afin de permettre l’évacuation d’éventuels futurs parcs éoliens prévus dans le réseau au sud d’Agadir.