Plus de 28.000 profils à former d’ici 2020
Le textile et le cuir sont en tête des secteurs demandeurs en formation, d’ici à 2020 dans la région Fès-Meknès. Ces données, communiquées par le secrétariat d’État chargé de l’investissement montrent ainsi que 8.863 et 8.265 cadres/ingénieurs, opérateurs et techniciens devront être formés respectivement dans ces deux secteurs avant fin 2020. Le secteur de l’automobile arrive en troisième position avec 5.385 profits recherchés. Notons que le secteur textile a une portée stratégique dans l’industrie de la région. Et c’est en raison du chiffre d’affaires prévisionnel des trois écosystèmes signés dans le secteur que le besoin en formation y est important.
En effet, Ces écosystèmes actés en octobre 2016 se fixent pour objectif à l’horizon 2020 la réalisation d’un chiffre d’affaires additionnel de 8,4 MMDH, dont 2,75 MMDH à l’export. Dans les 8.863 profils nécessaires, on compte 273 cadres/ingénieurs, 7.120 opérateurs et 1.470 techniciens.
Le secteur du cuir, quant à lui, totalise un besoin de 8.265 postes à pourvoir dans la région, dont 148 cadres/ingénieurs, 6.871 opérateurs et 1.246 techniciens. D’après les estimations des professionnels, le secteur de cuir connaîtra une grande mutation dans la région, surtout avec le lancement du projet du parc industriel d’Aïn Cheggag à Fès sur 89,5 ha, qui nécessitera une enveloppe estimée à 146,5 MDH. S’agissant de l’automobile, et dans le cadre de l’écosystème «moteurs et transmission», le secteur dans la région envisage une demande de près de 5.385 profils, dont 391 cadres/ingénieurs, 3.638 opérateurs et 1.356 techniciens à former dans les trois prochaines années.
Le secteur de l’offshoring, aussi, affiche une demande de plus de 3.470 profits, dont 1.302 cadres/ingénieurs, 1.549 opérateurs et 621 techniciens à former d’ici 2020. Quant au secteur de la construction, il affiche un besoin de 1.780 profils dans le domaine. Il faut noter que la région de Fès-Meknès occupe la quatrième place en matière de besoins de profils à former par région. C’est la région de Casablanca-Settat qui est au sommet de la pyramide en termes de contrats de performance signés à fin mai 2017 avec 120.059 profils à former d’ici 2020, suivie de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma avec pas moins de 49.656 cadres/ingénieurs, opérateurs et techniciens à former dans les trois prochaines années. La région de Rabat-Salé-Kénitra avec un besoin de 45.250 profils arrive au troisième rang.