Pagaille à la Chambre des représentants
Une confrontation a éclaté lundi entre la présidence de la session de la Chambre des représentants et Mustafa Ramid, ministre d’État aux Droits de l’Homme et aux relations avec le Parlement.
La confrontation a survenu après que les chefs des équipes aient soulevé la question de l’absence de parlementaires aux séances publiques, qualifiant cela de condescendant et sous-estimant le travail parlementaire. Ramid a demandé à intervenir et à répondre aux points soulevés par les parlementaires, mais la présidente de la session, Hayat Almachfoue, a refusé, affirmant que la réponse de Ramid était illégitime, car ne respectant pas le statut de la chambre.
Ramid a souligné que le système interne lui donne ce droit, mais un nombre de parlementaires l’ont rejeté, car la question concerne des rappels au règlement adressés à la présidence du Conseil et qu’il s’agit d’une question interne dans le cadre du déroulement de la session et non d’une question adressée au gouvernement.
Cette proposition a été rejetée par Ramid, mais il a défendu le droit de répondre aux questions des parlementaires, menaçant de se retirer et de ne plus assister aux sessions du Parlement.
Face à cette situation, plusieurs parlementaires ont demandé des rappels à l’ordre, mais la présidente a rejeté et suspendu la session.
Le président de la Chambre des représentants, Habib Al Malki, a demandé une réunion urgente pour discuter et délibérer sur la question, la réunion connaîtra la participation de Ramid, des chefs d’équipes ainsi que la présidente de la session de lundi.