Orientation post-bac : l’UPF lance son opération séduction
L’Université privée de Fès (UPF) a organisé une journée d’orientation post-bac afin d’aider les futurs étudiants à faire les bons choix face à la multitude de filières disponibles. Organisé en partenariat avec l’AMCOPE, cet événement a permis aux élèves, enseignants et experts de réfléchir ensemble aux meilleures stratégies pour une transition réussie vers l’enseignement supérieur.
Avec la multitude de filières et d’options qui s’offrent aux nouveaux bacheliers, faire les bons choix peut prendre des allures de sérieux casse-tête. C’est pour aider les élèves à y voir plus clair que l’Université privée de Fès (UPF) a organisé dernièrement une Journée d’information et d’orientation post-bac. Un événement de premier ordre pour permettre aux futurs étudiants de se projeter dans leur avenir académique et professionnel.
Organisée en partenariat avec l’Association marocaine des cadres de l’orientation et de la planification de l’éducation (AMCOPE), cette journée a attiré les foules. Élèves, enseignants et cadres pédagogiques se sont réunis pour échanger et réfléchir ensemble aux meilleures stratégies d’orientation. Une opportunité pour ces jeunes à la croisée des chemins de bénéficier des conseils avisés d’experts, avant de franchir les portes de l’enseignement supérieur.
Repenser l’accompagnement des nouveaux étudiants
Mohamed Ouazzani Jamil, vice-président de l’UPF, a attiré l’attention sur les difficultés sous-jacentes à la transition entre le lycée et l’université pour les nouveaux étudiants. Selon lui, cette période de transition représente un moment décisif qui peut rapidement mener à l’échec ou à l’abandon des études, donc les obstacles rencontrés ne se limitant pas uniquement aux aspects disciplinaires.
Le vice-président de l’UPF estime qu’indépendamment de l’approche choisie pour organiser le passage du secondaire au supérieur, il est primordial de repenser l’information et l’aide à la décision fournies aux étudiants et à leurs familles. Le manque ou l’inadéquation de ces informations constitue, d’après lui, un facteur majeur d’échec et d’inégalités sociales entre ceux qui sont initiés et les autres. Il insiste sur la nécessité de revoir en profondeur les mécanismes d’information et d’accompagnement pour faciliter cette transition clé et réduire les risques d’abandon ou d’échec dès l’entrée à l’université.
Des formations pour mieux cerner les tendances
Hassan Aïssati, président de la section Fès-Moulay Yacoub de l’AMCOPE, a mis l’accent sur le rôle crucial que joue l’association dans l’enrichissement des connaissances et l’accumulation scientifique, particulièrement face aux défis auxquels sont confrontés le domaine de l’orientation en particulier et le domaine éducatif en général.
Selon lui, l’engagement de l’AMCOPE dans l’organisation d’activités de formation contribue à une compréhension approfondie des impacts de la rapide évolution technologique, principale source des changements actuels, sur le marché du travail.
Ces formations fournissent aux professionnels des outils analytiques permettant d’évaluer les compétences requises à l’ère numérique. Cela aide à mieux cerner les tendances dans l’éducation et la formation afin de guider les choix vers des domaines d’études et des professions en adéquation avec les besoins futurs.
Hassan Aïssati souligne la nécessité pour les cadres de l’orientation de s’adapter à ces défis en innovant avec de nouvelles méthodes et outils puisés de l’interaction continue avec les expériences créatives prometteuses. L’AMCOPE prévoit ainsi d’organiser des formations et des visites d’échanges en s’ouvrant à des partenariats qui renforceraient ce partage d’expériences.
Comment choisir le bon métier ?
Lors de son intervention, Nourredine Maâlmi, inspecteur chargé des affaires pédagogiques, a partagé trois critères essentiels à prendre en compte par les futurs étudiants lors du choix d’un métier. Tout d’abord, le métier doit correspondre à la personnalité, la motivation et les intérêts intrinsèques de l’apprenant.
Le responsable des affaires pédagogiques de l’UPF a ensuite souligné l’importance d’évaluer ses capacités intellectuelles et financières pour s’assurer de pouvoir acquérir les compétences nécessaires à l’exercice de la profession visée. Enfin, le troisième critère concerne la valeur ajoutée du métier, son impact et son utilité pour la société.
«C’est en choisissant judicieusement une carrière à l’intersection de ces trois critères que les étudiants pourront s’épanouir professionnellement, devenir plus productifs et apporter une réelle contribution à leur communauté», a fait savoir l’inspecteur.
L’UPF s’allie à l’AMCOPE pour accompagner les choix d’orientation
Dans le cadre de cette journée d’orientation, l’UPF a franchi une étape supplémentaire en signant une convention de collaboration avec l’AMCOPE. Ce partenariat vise à renforcer l’accompagnement fourni aux nouveaux étudiants lors du choix de leur filière et de leur projet professionnel.
Grâce aux conseils et à l’expertise de l’AMCOPE, l’UPF ambitionne de guider ses primo-entrants afin qu’ils puissent définir un parcours d’études motivant, source de réussite académique et d’épanouissement personnel.
Cette initiative stratégique, qui associe les forces des deux institutions, profitera à long terme aussi bien aux étudiants, mieux encadrés dans leurs choix d’orientation, qu’à l’université qui pourra ainsi accueillir des jeunes plus engagés dans un projet construit.
Mehdi Idrissi / Les Inspirations ÉCO