Migration : Un accord pour améliorer la situation des femmes

Améliorer la situation des femmes, notamment les migrantes africaines au Maroc, c’est l’objectif d’un protocole d’accord signé mardi dernier entre la ministre de la Famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social, Bassima Hakkaoui et la présidente de la fondation Femmes pour l’Afrique, Maria Teresa Fernandez de la Vega. Il s’agit là «de renforcer les relations de coopération et de partenariat entre le ministère et la fondation dans les domaines d’action commune, en définissant les orientations générales et les programmes communs au niveau africain, ainsi que les engagements et les mesures nécessaires pour la gestion de cette coopération», note-t-on auprès du département de Hakkaoui.
En plus clair, à travers cet accord d’une durée de cinq années renouvelables, il est question de réaliser des accompagnements des femmes par l’intégration, l’accès à l’entreprise, le développement social et économique, la formation dans le domaine de plaidoyer et la résolution des conflits.
L’accord a également pour objectif «de faciliter l’accès des jeunes femmes au marché du travail, renforcer les programmes pour les étudiantes et chercheuses, renforcer la coopération scientifique et académique et développer les programmes de leadership féminin, en collaboration avec les universités espagnoles, marocaines et internationales». L’accord sera accompagné, par la suite, par des conventions spécifiques. Ces dernières porteront sur la mise en place d’établissements pour les femmes violentées au Maroc, notamment les migrantes subsahariennes, entre autres. Sur ce point la ministre marocaine de la Famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social a rappelé que «le Maroc, étant un pays de migration et de transit et une terre d’accueil pour les Africains en général, et les femmes subsahariennes en particulier, avec leurs enfants et familles, il a mis en place plusieurs politiques en vue d’améliorer les conditions de vie de ces migrants». Et d’ajouter que son département compte, via ce partenariat, «mettre en place une politique qui permettra de contribuer à gérer ce grand dossier de migration des femmes subsahariennes, scolariser leurs enfants et régulariser leur situation».