Maroc

La première plainte pour harcèlement sexuel déposée a été retirée

C’est dans la capitale spirituelle, Fès, que le premier procès pour harcèlement sexuel dans la rue au Maroc a été ouvert, relate l’agence de presse espagnole EFE, relayée par Yabiladi. Qualifié d’historique, ce procès pourrait en somme être annulé. Selon les premiers éléments, la victime âgée de 18 ans, «aurait retiré sa plainte et ne se serait pas présentée au tribunal de première instance». Dans ce sens, une issue à l’amiable aurait été proposée à la plaignante par la famille du supposé coupable.

L’agresseur présumé est un artiste plasticien de 66 ans, issu d’une famille influente dans la ville, n’a également pas comparu hier devant le tribunal. L’homme a été placé en liberté conditionnelle mardi dernier «après avoir passé au moins dix jours en détention préventive», selon la même source. Les faits remontent ainsi au 15 septembre 2018, quand l’agresseur aurait «touché la poitrine» de la victime. Cette dernière en larmes, s’est dirigée vers la caisse, alors que son «agresseur» la poursuivait. Elle s’est alors confiée à une autre cliente, qui a immédiatement appelé la police.

Pour rappel, la loi 103.13 relative à la lutte contre la violence faite aux femmes est entrée en vigueur le 12 septembre dernier. Elle prévoit des peines allant jusqu’à six mois de prison et une amende allant jusqu’à 10.000 dirhams.



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