Les riads ont la cote
Malgré leur faible capacité d’accueil, les riads de la ville de Fès affichent un taux d’occupation élevé en cette période estivale. Il faut dire que cette situation n’est pas nouvelle puisque les riads de luxe ont le vent en poupe et connaissent une popularité croissante. Cela s’explique entre autres par des prix nettement moins élevés que ceux des établissements de luxe. De ce fait, ces petits paradis, qui paraissent à première vue hors de prix, sont de plus en plus prisés par les touristes, notamment ceux européens.
Cet été, les riads de luxe de la ville de Fès affichent un taux d’occupation de près de 90%, voire plus pour certains. Pour la plupart des sites de réservation d’hébergement en ligne, les chambres disponibles dans ces établissements sont très peu nombreuses. Et il est très difficile d’effectuer une réservation, aupoint que certains propriétaires de riads estiment réaliser une durée moyenne de séjour bien supérieure à la moyenne, qui reste limitée à 2,2 nuitées. Toutefois, d’après la plupart des propriétaires, «Fès est encore considérée comme une ville de passage commercialisée dans le cadre d’un circuit touristique», chose qui ne permet pas encore de dépasser cette moyenne. Cela dit, la majorité des riads ont été acquis par des étrangers notamment des Français, dont certains considèrent le riad comme une résidence principale ou de vacances. D’autres l’utilisent comme des chambres d’hôtes pendant leur absence.
Cela leur permet d’avoir un retour sur investissement. À ce titre, il convient de noter qu’à partir de 900.000 DH, il est possible d’acquérir sa maison traditionnelle pour une surface d’environ 100 m². À partir de 750.000 DH, un investisseur peut trouver son petit bonheur dans un riad à rénover. Pour les espaces plus grands, il faut compter environ 1.600.000 DH si l’on souhaite une installation neuve. Cependant, ce prix peut monter à 9 millions de di rhams pour certains riads anciens et authentiques.