Maroc

Les Marocains se tournent de plus en plus vers le Médiateur

L’Institution du médiateur du royaume reçoit de plus en plus de plaintes et doléances ne relevant pas de son domaine de compétence. L’institution a adopté une nouvelle vision basée sur plus d’ouverture et de communication ainsi que sur une nouvelle classification des plaintes.

 
L’Institution du médiateur du royaume a reçu, au titre de l’année 2017, un total de 9.378 plaintes et doléances, soit une hausse de 10% par rapport à l’année précédente, indique le rapport d’activité notant que seules 28,9% de ces plaintes et doléances relèvent de sa compétence.

Selon le rapport, le nombre des plaintes faisant partie de la compétence de l’institution est passé de 2.286 à 2.713, soit une augmentation de 18,7% alors que le nombre de plaintes qui ne relèvent pas de sa compétence a atteint 6.665 (+11,2%).

Sensibiliser pour mieux gérer !

Le même rapport souligne que les citoyens ignorent où s’adresser réellement pour résoudre leurs problèmes. Ceci alourdit la charge de l’institution avec des affaires et des conflits qui ne relèvent pas de ses prérogatives. Pour pallier ce problème, l’institution a œuvré à l’accélération de la cadence de son ouverture et à la mise en place d’une communication horizontale avec les citoyens à travers les différents supports de communication et d’informations disponibles. 

La justice en tête !

L’institution a procédé à la classification des plaintes et doléances en quatre sections. Les affaires à caractère administratif arrivent en tête du classement avec un total de 1.683 plaintes, soit une augmentation de 22,9% par rapport à l’année précédente (1.369 plaintes) alors que celles liées à l’immobilier ont enregistré une hausse de 17%, passant de 407 plaintes l’année précédente à 476 en 2017 (17% du total des plaintes). En ce qui concerne la classification par secteur, c’est la justice qui s’érige en tête des administrations concernées par les plaintes reçues avec un total de 1.943, dont 379 visant le ministère de l’Intérieur, alors que le reste est réparti sur les autres administrations.

 
Enfin, pour ce qui est de la répartition territoriale, plus de 50% des plaintes et doléances formulées auprès de l’institution concernent quatre régions, à savoir Fès-Meknès (16,4%), Casablanca-Settat (13,8%), Rabat-Salé-Kénitra (13%) et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (11,8%).


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