Maroc

Le projet peine à sortir de terre

En vertu l’autorisation de construire qui a expiré sans le démarrage effectif des travaux, le projet bouclera bientôt sa quatrième année de retard, alors que l’ouverture du chantier, a été déjà faite par le maître d’ouvrage avant la démolition et l’évacuation des débris des anciennes constructions de l’hôtel Salam.

Il y a plus de 3 années, la destination Agadir a espéré se débarrasser de l’un des points noirs en matière de chantiers en stand-by au niveau de la zone touristique et balnéaire. Il s’agit de l’hôtel Salam qui est l’actuel projet d’Agadir Tower,  sis au boulevard Mohammed V. Mais aujourd’hui, la situation est pratiquement la même et rien n’a changé à part la démolition des bâtiments existants de l’hôtel Salam, après l’acquisition de l’autorisation de construire n°5816/1, délivrée par la commune urbaine d’Agadir, le 26 mai 2014, en faveur de la société «Vocation Loisirs SA». En vertu de cette autorisation qui a expiré sans le démarrage effectif des travaux de construction, le projet bouclera bientôt sa quatrième année de retard, alors que l’ouverture du chantier, a été déjà faite par le maître d’ouvrage avant la démolition et l’évacuation des débris des anciennes constructions. Et sur le terrain, étalé sur plus de 2 hectares, rien n’indique que le démarrage des travaux sera effectué à court terme.

Pourtant, plusieurs lettres ont été adressées au promoteur pour faire part de l’état d’avancement du projet, dont la dernière date d’octobre 2015, sans qu’aucune suite ne leur soit réservée. Ce complexe touristique, commercial et résidentiel qui porte sur la réalisation d’un hôtel 5 étoiles et une composante RIPT (résidence immobilière de promotion touristique devrait également bénéficier d’une exonération de la Taxe sur terrains non-bâtis (TNB), mais à condition de le terminer dans un délai de quatre ans, lequel délai court à partir de la date l’autorisation de construire.

Sur ce dernier point, le délai de réalisation avancé a été fixé à une période de 3 années alors que la Commission régionale chargée de l’étude et de la prise de décisions relatives aux demandes de dérogations urbanistiques avait déjà octroyé un avis favorable à ce projet touristique, notamment la construction de la composante (RIPT) dans le secteur touristique et balnéaire réservé seulement aux unités hôtelières. Argument à l’appui, se débarrasser de l’un des points noirs en matière de chantiers en stand-by depuis des années à Agadir, puisque depuis la liquidation judiciaire de l’hôtel Salam après l’échec de son plan de redressement, c’est la société Vocation Loisirs qui a acquis la propriété des lieux après sa vente à un holding industriel pour la réalisation de ce projet qui devrait coûter 365 MDH. 


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