Le débat prend de l’avance
La rencontre stratégique dans la quête d’un tissu urbain de nouvelle génération démarre aujourd’hui. Il s’agit en l’occurrence du séminaire préparant la première édition africaine de Smart City Expo, qui se tiendra à Casablanca du 18 au 20 mai. Ce séminaire qu’abritera le siège de la CGEM, accueillera plus de 150 participants dont des élus, des responsables d’administrations publiques dans la ville, des opérateurs télécom, des représentants d’entités de régulation et de contrôle des données, des start-ups, des consultants, des entreprises spécialistes du numérique, des gestionnaires d’infrastructures urbaines, ainsi que des audiences plus larges d’universitaires, d’entreprises et de citoyens intéressés par le sujet du devenir de la ville au Maroc et dans le monde. Les plateformes technologiques des données sont au centre des bouleversements des modèles économiques et numériques dans le monde. Elles réorganisent les acteurs économiques autour de la donnée qui est désormais le premier capital immatériel, source de valeur pour les industries, les villes et les nations.
Les données et leur exploitation peuvent procurer un avantage concurrentiel déterminant pour les pays et les villes aux bénéfices des citoyens et des entreprises. Mais que valent ces données? Leur valeur est fonction de l’utilité et de l’usage qu’on va en faire. C’est la un changement majeur dans la chaîne de valeur classique où un produit et service est évalué en fonction de son coût de production et sa rareté.
En 2020, environ 21 milliards d’objets connectés produiront des données notamment pour l’écosystème des villes dans le monde. Cette réalité sera accompagnée de défis d’organisation, de gouvernance et d’interprétation des informations recueillies ainsi que d’opportunités et d’offres de services innovants pour la ville et son écosystème économique. Cette nouvelle vision numérique globale de l’espace urbain autour des plateformes promet d’offrir de meilleures capacités de pilotage, d’anticipation et de prédiction.