Le 29 février 1960, un tiers des habitants d’Agadir périssaient
La nuit du lundi 29 février 1960, en plein ramadan, un tremblement de terre, d’une magnitude de 5,7 sur l’échelle de Richter, secouait Agadir à 23h41. La secousse, qui n’a duré que 15 secondes, a entraîné la mort d’un tiers de la population de la ville, soit 15.000 personnes, en plus de 12.000 blessés environ. 35.000 personnes se sont retrouvées sans abris.
Les quartiers qui ont été complètement détruits par ce tremblement de terre sont la Kabsah d’Agadir Oufella, Ihchach, Founty, Talborjt et bien d’autres.
L’épicentre du séisme étant situé juste en dessous d’Agadir car la ville était bâtie sur une faille sismique, il est décidé de reconstruire la cité. La première pierre du chantier a été posée par le roi Mohammed V le 30 juin 1960. Le suivi de la reconstruction a, lui, été confié au prince héritier, Moulay Hassan, sous l’égide du Haut-commissariat à la reconstruction d’Agadir (HCRA).
56 ans après ce séisme, la ville d’Agadir commémore une nouvelle fois ce drame à travers un rituel collectif sous forme de prières pour les disparus, initié par le forum Izorane N’Agadir avec la participation d’un curé, d’un imam et d’un rabbin, en plus de plusieurs récits de témoignages de rescapés du séisme de février 1960.