La Marocaine Selma Ben’akcha arrive 3e au WeMENA grâce à un projet écologique
La Marocaine Selma Ben’akcha est arrivée troisième au concours WeMENA, organisé le 29 et 30 avril à Casablanca par la Banque mondiale.
La jeune étudiante marocaine primée a participé à ce concours auquel ont participé à la première étape 200 femmes entrepreneuses de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. Lors de la deuxième étape du concours, elles étaient 30 entrepreneuses de la région MENA.
Portée par la Banque mondiale avec le soutien de la Facilité mondiale pour la prévention des catastrophes et le relèvement (GFDRR) et en partenariat avec «Voyaj» et «YouNoodle», la finale du concours «WeMENA» a réuni 30 projets finalistes de huit villes de la région MENA: Byblos et Beyrouth (Liban), Amman (Jordanie), Ramallah (Cisjordanie-Palestine), le Caire et Alexandrie (Égypte), Tunis (Tunisie) et Casablanca.
«C’est un projet social qui lutte contre la déforestation et le changement climatique, en produisant et commercialisant du bois et du fourrage à base de branches du palmier», décrit cette étudiante de 21 ans à la Faculté des sciences techniques (FST) de Tanger, qui a fondé cette entreprise en janvier dernier avec Mohamed Harakate et Ayoub Habik, deux anciens de sa faculté, ainsi que Meriem Nadi, étudiante à l’ENCG.
L’objectif de ce projet est de réduire «les émissions de gaz à effet de serre puisque que ces branches sont brûlées et abandonnées dans la nature, alors qu’elles sont des ressources très intéressantes à exploiter», explique Selma Ben’akcha.
En arrivant à la troisième place, Selma Ben’akcha a remporté 20.000 dollars. «Ce montant va nous permettre d’améliorer notre capacité de production en achetant davantage de matériels et en recrutant des personnes». Aujourd’hui, en plus des quatre co-fondateurs, l’entreprise compte déjà deux salariés et 5 autres qui travaillent avec eux à travers la coopérative partenaire qui les approvisionne en matière première.
