Maroc

Infrastructures. Casablanca, un chantier permanent

La ville de Casablanca a mené avec ses partenaires, depuis 2015, 31 projets d’infrastructures de voirie pour faciliter la mobilité dans la métropole. Zoom sur un secteur stratégique.

La circulation à Casablanca est chaotique. Le Plan de développement du Grand Casablanca (PDGC) avait pour but de décongestionner la circulation en réalisant de nouveaux ouvrages d’art (trémie, ponts, autoroute métropolitaine), changer le visage du transport urbain dans la ville et réhabiliter des voiries en mauvais état. D’ailleurs, plusieurs objectifs ont été fixés par le PDGC: améliorer la circulation, réformer le secteur du transport urbain, améliorer l’entrée et la sortie de la ville et créer des espaces de stationnement modernes. Dans ce registre, le bilan de cette partie du mandat s’avère mitigé. Malgré des budgets conséquents investis dans les projets d’infrastructures, un système de transport urbain de qualité fait toujours défaut. La crise de M’dina Bus est un indicateur de celle devenue permanente au sein de la ville blanche.

Améliorer la mobilité
Malgré cette situation, les réalisations dans le secteur des infrastructures sont conséquentes. La Commune urbaine de Casablanca (CUC) peut se targuer d’avoir participé à la réalisation des projets des tunnels de Sidi Abderrahmane et de Aïn Sebaâ. Des projets dont le maître d’ouvrage délégué était Casa Aménagement. Le pont à haubans de Sidi Maârouf, dont l’ouverture avait suscité une vive polémique, a nécessité la mobilisation de 507 MDH et a été inauguré, chose qui a permis de décongestionner ce point noir dans la circulation de Casablanca.

La CUC, avec Casa Aménagement, planche sur de nouveaux projets dans le secteur de la circulation et voirie. Parmi eux, la réalisation de la Trémie des Almohades. Le projet consiste en la construction d’une trémie dénivelant tous les carrefours le long des boulevards les Almohades, Sidi Mohammed Ben Abdellah et Zaid ou Hmed et débouchant sur l’Avenue des FAR après le carrefour Zelaqa. Ce projet nécessite la mobilisation du ministère de l’Intérieur via la Direction générale des collectivités locales (DGCL, 270 MDH), la Commune de Casablanca (60 MDH), Wessal Capital Asset Management (250 MDH) et Al Manar Development Company (240 MDH). Ce projet en cours de réalisation permettra de faciliter la circulation entre la sortie du port n°4 jusqu’à la Marina de Casablanca.


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