Maroc

Immobilier : les chantiers se multiplient à Tanger

Partout dans la ville de Tanger, les chantiers immobiliers foisonnent, afin de répondre à une demande en croissance. Il s’agit là d’un indicateur du dynamisme économique de la ville du Détroit.

À circuler dans les principales artères de Tanger, on a l’impression que c’est une course contre la montre qui se déroule dans la ville du Détroit. Aussi bien sur le plus grand axe routier de la ville, à savoir la route de Rabat, que dans les quartiers du centre-ville, en passant par les zones périphériques dans l’Est de la ville, les chantiers se multiplient. Il s’agit, pour l’essentiel, de projets immobiliers portés par des promoteurs davantage orientés vers le moyen standing et le luxe.

Cette tendance confirme le dynamisme économique d’une ville qui assoit de jour en jour son rôle incontournable dans le développement industriel futur du Maroc. «Si Tanger connaît un tel succès et si son marché immobilier ne cesse de progresser, c’est également grâce à son développement industriel et aux attraits culturels et sportifs riches et variés que la ville propose à ses habitants», confirme Brahim Lachaibi, directeur de l’Agence Access Immo Tanger. D’ailleurs, dans la ville du Détroit, la hausse des prix de l’immobilier est une réalité palpable.

La cherté n’atténue pas l’engouement
Les biens immobiliers à Tanger se vendent en moyenne entre 18.000 DH et 28.000 DH/m² pour le haut standing, de 12.000 DH à 16.000 DH/m² pour le moyen standing supérieur et de 8.000 DH à 12.000 DH /m² pour le moyen standing de base. Malgré cette cherté et cette envolée des prix à un rythme cadencé, «les demandes d’achats ne cessent d’affluer», constate notre interlocuteur.

Les acheteurs sont nombreux, qu’il s’agisse des MRE, des investisseurs locatifs ou des acheteurs de résidences secondaires. Tous cherchent à trouver le logement idéal à Tanger. «Un vent de tension immobilière souffle sur la ville méditerranéenne, qui peine à répondre à la forte demande des acquéreurs, pour lesquels les biens immobiliers à vendre à Tanger se font rares dans certains quartiers», ajoute Brahim Lachaibi.

Immobilier commercial
Sur un autre volet, et en parallèle au dynamisme que connait la ville et des nouvelles perspectives économiques, la demande se renforce sur les plateaux bureaux destinés à des activités libérales : médecins, notaire, architectes… Il en est de même pour les locaux destinés aux centres de beauté et de bien-être, aux enseignes internationales de restauration ou de snacking, ainsi qu’aux sièges de sociétés internationales ou holdings nationales.

«Néanmoins, nous constatons que l’offre sur les locaux commerciaux est très limitée et des fois il y a des locaux qui restent vides», indique un acteur immobilier de la place.

Ceci peut être expliqué par la réticence de certains propriétaires de magasins et locaux commerciaux à faire confiance, ou encore par une méfiance vis-à-vis du non-respect des engagements liées à la location : retard de paiement, dégradations des lieux, etc.

Abdellah Benahmed / Les Inspirations ÉCO



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