Maroc

Hôtellerie : Le Banyan Tree Tamouda Bay s’enracine au Nord

L’hôtel, qui se positionne sur le segment haut de gamme et qui s’étend sur plus de 26 ha avec une magnifique vue sur la baie, comprend 92 villas oscillant entre 203 et 421 m², un spa et trois restaurants dont un thaïlandais. 

C’est dans la baie de Tamouda, à 20 minutes de Tétouan, que Banyan Tree Hotels and Resorts a décidé d’implanter son premier resort en Afrique, le Banyan Tree Tamouda Bay. L’hôtel, qui se positionne sur le segment haut de gamme, s’étend sur plus de 26 ha avec une magnifique vue sur la baie. Il comprend 92 villas équipées de piscines privatives.  Ces dernières, comme l’ensemble des composantes de l’hôtel, ont été conçues dans un style architectural andalou-mauresque et marocain. Cependant, l’empreinte de la région du Nord est également présente.

Les extérieurs se caractérisent par une austérité frappante qui change complètement lorsqu’on est à l’intérieur, l’opulence prenant le dessus avec une décoration soignée, avec de complexes panneaux moucharabieh. La touche asiatique, visible partout,  lui confère un charme supplémentaire. Au confort des villas s’ajoute le raffinement des cuisines internationales qui font la réputation de la marque. L’hôtel dispose de trois restaurants dont un méditerranéen et un thaïlandais.

Ce dernier, «Le Saffron», qui fait la réputation de la chaîne, «a toujours été choisi par le défunt roi de Thaïlande, Bhumibol Adulyadej, lorsqu’il voyageait dans les pays où la marque est implantée», raconte Nadiya Ziani, directrice commerciale et marketing du Banyan Tree Tamouda Bay. Ainsi, le restaurant se présente avec «une approche créative pour permettre de savourer la très réputée cuisine thaïlandaise dans un cadre contemporain». Sa conception architecturale a favorisé une atmosphère zen et  un mélange d’influences asiatiques et de larges ouvertures vers le ciel et l’océan. Le bien-être et l’éveil des sens sont assurés, deux atouts majeurs de l’hôtel. Il compte pour ce faire sur son spa (primé à l’échelle internationale à plusieurs reprises), tenu par des Marocains et des Thaïlandais formés aux techniques anciennes de guérison.

Des techniques auxquelles s’ajoute une approche «high touch-low tech». Le spa du Banyan Tree Tamouda Bay se compose de six salles de soins de luxe, deux salles de soins royales, un parcours d’hydrothérapie, une piscine de vitalité, un pavillon de yoga et une galerie de produits. «Les massages sont réalisés sur la base de techniques ancestrales alors que les soins de santé et de beauté se font avec des huiles aromatiques, herbes et épices». En clair, le spa propose des dizaines d’offres de soins (soins du visage, soins des cheveux, soins de beauté, massages, rajeunissement, douches de pluie et bain de vapeur de tradition marocaine…).

À la découverte de la région
En plus de ses services, le Banyan Tree Tamouda Bay a mis en place tout un programme de visites et de découverte de la région, de sa nature et de ses patrimoines culturel et historique. Ce programme puise son origine dans la stratégie de développement de l’établissement «qui est intimement liée à la promotion de la région» (voir point de vue). «Il s’agit d’un programme complet ayant pour objectif de permettre aux hôtes de l’hôtel de découvrir les plus belles facettes du Maroc et d’une région qui regorge de trésors et de sites d’exception», souligne-t-on auprès du management. Il comprend une visite de la médina de Tétouan, de la ville de Tanger et son célèbre souk, ainsi que des villes de Chefchaouen, Sebta et Asilah. L’hôtel propose aussi une découverte des dauphins du détroit de Gibraltar, du village d’El Ouensser et des chutes d’Akchour. Des promenades à cheval à Cabo Negro, des explorations en quad des abors du lac Smir et des parties de pêche au gros en Méditerranée sont aussi prévues. Pour les passionnés de sport, il y a la planche à voile, le kayak de mer, le surf, la plongée sous-marine, des randonnées dans les montagnes du Rif, etc.


Christian Langlade
Directeur général Banyan Tree Tamouda Bay

«Le succès de la région sera celui de l’hôtel»

Il est évident que nous allons faire face à la forte saisonnalité qui caractérise la région. Le tiers de l’année sera très rentable mais, pour le reste de l’année, nous avons décidé de communiquer sur les atouts de la région. Nous allons jouer la saisonnalité pendant deux ans et passer par la suite à un positionnement axé sur le MICE, notamment durant la saison d’hiver. D’ailleurs, nous avons beaucoup de demandes de la part de sociétés françaises spécialisées dans le MICE. Ce sera une bataille de longue haleine mais nous nous appuyons sur un partenaire de taille avec l’ONMT. Le succès de la région sera celui de l’hôtel. Cela dit, le partenariat avec le CRT et l’ONMT nous permet d’être présents dans tous les grands salons de luxe comme ceux de Paris, de Londres, etc. En clair, notre stratégie consiste à faire connaître la région en Europe et dans les autres marchés émetteurs.  L’ouverture prochaine de grandes chaînes hôtelières nous aidera à consolider une clientèle hors saison, notamment celle du Golfe, qui préfère voyager entre mars et juin et entre septembre et novembre. Il s’agit là d’une clientèle avide de cultures, désireuse de voir Tétouan Chefchaouen, Assilah… Nous nous positionnons sur un triangle esquissé par le marché local, le marché européen et le marché du Golfe.  Nous allons essayer, avec les autorités locales et le CRT, de développer des liaisons aériennes pour désenclaver la région. 



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