Grande tension dans les exploitations de fraise à Huelva
Un grand mouvement de protesta
Selon le syndic
Le motif de cet acte s’explique par le fait que ces dernières ont dénoncé les abus sexuels et mauvais traitements infligés durant l’accomplissement de leur contrat dans les exploitations.
Le syndicat proche du parti Podemos a souligné que les saisonnières seront reconduites vers le royaume avant la fin de leur contrat de travail, prévu le mardi 5 juin. Sur une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, on voit des femmes marocaines criant « No bien, No bien » une traduction approximative en castellan de la phrase marocaine « machi maziane« .
Le syndicat en question a déjà déposé plainte auprès de la Guardia civil où il dénonce « le séquestre et détention arbitraire » des saisonnières qui ont dénoncé vendredi dernier devant la Guardia Civil leur employeu
Elles seront environ 100 journalières marocaines à avoir présenté cette plainte, souligne l’organisation syndicale.
Selon le témoignage recueilli par ce journal local, une travailleuse appelée Hasna a raconté comment le propriétaire de l’exploitation agricole a menacé et insulté les travailleuses marocaines ayant déposé des plaintes. D’après le syndicat, ce refoulement des journalières s’expliquerait par le fait d’éviter que ces derrières puissent dénoncer devant les inspections de travail.
Une source au consulat général
Des représentants des centrales syndicales UGT et CCOO se sont déplacés sur les lieux afin de tenter d’apaiser les esprits.