Maroc

Fès-Meknès : le budget du Programme de développement régional fixé à 29,5 MMDH

Le Conseil régional de Fès-Meknès a validé son Programme de développement régional 2022-2027, doté de 29,5 milliards de DH. Quatre axes prioritaires ont été retenus : le renforcement de l’attractivité économique, la réduction des inégalités entre les milieux rural et urbain, la préservation de l’environnement et la valorisation du patrimoine culturel régional.

La région de Fès-Meknès trace sa feuille de route pour les cinq prochaines années. Le Conseil régional a en effet validé, jeudi dernier, son programme de développement 2022-2027 lors d’une session extraordinaire présidée par le wali. Doté d’une enveloppe globale de 29,5 MMDH, ce PDR a pour ambition principale de «mettre en place les bases d’un développement économique et social durable en développant une offre territoriale attractive pour les investissements et en mobilisant le potentiel de la région, ainsi que son patrimoine historique en faveur de la population». La priorité a été donnée au développement économique et à la poursuite des efforts en matière de développement rural. Ainsi, 80% du budget total, soit plus de 23 MMDH, est consacré à ces deux axes. Sur les 380 projets programmés, ceux à vocation économique représentent 12,6 MMDH (43% du total), suivis des projets de développement rural et social avec 11 MMDH (37%). Les projets liés à la préservation des ressources naturelles et écologiques mobiliseront 3,54 MMDH (12%) et enfin relatifs au développement du patrimoine culturel, à la recherche scientifique et à l’économie du savoir se chiffrent à 2,36 MMDH (8%).

«Pour financer ces projets, la région apportera une contribution directe de 8,5 MMDH. Le reste, soit 21 MMDH, proviendra des différents partenaires», souligne Er-Rafik Youness, 1er vice-président du Conseil de la région Fès-Meknès.

Sept axes stratégiques
Le PDR repose sur sept axes stratégiques principaux, chacun visant à améliorer et à renforcer un aspect clé du développement de la région. Le premier axe met l’accent sur la transformation de la région en un pôle d’attraction pour l’investissement privé, en augmentant sa compétitivité et son attrait pour les investissements. Le PDR vise également à stimuler la croissance des secteurs économiques prioritaires et à favoriser la création d’emplois, tout en dynamisant l’économie au profit des populations tant rurales qu’urbaines. Le troisième axe concerne la poursuite du développement du monde rural, en vue de réduire les inégalités sociales entre ville et campagne. Le PDR se concentrera également sur l’accès équitable aux services sociaux, en améliorant la qualité de ces services et en favorisant l’intégration des femmes, des jeunes et des groupes vulnérables. Le cinquième axe mettra en avant la valorisation du patrimoine culturel au service des citoyens, avec un accent particulier sur le développement des infrastructures et de l’animation culturelle. Quant au sixième axe, il est dédié à la protection des ressources naturelles et écologiques face au changement climatique, en renforçant la résilience de la région tout en préservant ses précieuses ressources. Enfin, le dernier axe encourage la recherche scientifique et l’économie de la connaissance, en promouvant l’expansion des infrastructures universitaires et la recherche et en accélérant le développement régional. En outre, un axe transversal a été prévu pour le renforcement des capacités de gouvernance. L’objectif étant d’assurer l’efficacité de la réalisation des projets et la sélection optimale des porteurs de projets délégués, garantissant ainsi la réussite globale du développement régional.

Résultats du diagnostic territorial
Le diagnostic territorial de la région a clairement identifié quatre besoins essentiels qui guideront son développement futur. Tout d’abord, il y a nécessité de renforcer le développement économique en améliorant l’attractivité et la compétitivité de la région. Cela implique de dynamiser les secteurs économiques, en mettant l’accent sur l’économie sociale et solidaire, tout en favorisant l’amélioration des compétences et la création d’emplois. Le diagnostic a par ailleurs relevé que le développement rural et social est un impératif pour réduire les disparités entre les provinces et préfectures de la région, en investissant dans les infrastructures, l’éducation et les services de santé, tout en renforçant les infrastructures routières et sportives dans les zones rurales. La protection de l’environnement et la promotion des énergies renouvelables sont également cruciales pour préserver les ressources naturelles et exploiter le potentiel en énergie renouvelable de la région, tout en améliorant l’efficacité énergétique. Enfin, la valorisation du riche patrimoine culturel de la région constitue une priorité. Elle nécessite la préservation du patrimoine tant matériel qu’immatériel, ainsi que le renforcement des infrastructures et des activités culturelles dans la région. «Ces quatre besoins fondamentaux serviront de base pour l’élaboration de stratégies de développement efficaces pour la région», conclut Er-Rafik.

Mehdi Idrissi / Les Inspirations ÉCO


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