Fès engage 160 MDH pour la médina
Un programme baptisé «Mdinti» vise à renforcer l’attractivité du potentiel touristique de la médina de manière à améliorer l’accueil et la mise en valeur du patrimoine de la ville. Il sera réalisé sur une durée de 42 mois et portera entre autre sur la mise en place de circuits thématiques.
La ville de Fès va bientôt bénéficier du programme intégré de développement touristique du produit culturel et artisanal dans les médinas. Appelé «Mdinti», ce programme qui va être mis en place sur une durée de 42 mois et nécessitera un budget de 160 MDH. Lors d’une réunion tenue récemment pour annoncer ce plan, le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, a affirmé aux responsables de la ville que le programme est enfin prêt, et attend seulement leurs suggestions et accords pour la mise en place. «Dans le cadre des stratégies sectorielles du tourisme, plusieurs actions ont été initiées dans la perspective de valoriser les atouts culturels et touristiques de Fès, notamment à travers la mise en place de circuits thématiques, la réhabilitation des monuments et l’amélioration de l’environnement urbain», souligne Haddad.
Ce dernier a aussi annoncé le lancement prochainement d’une société de développement régional (SDR) dont le rôle consiste à gérer et promouvoir le secteur touristique dans la région Fès-Meknès. Pour Imad Berrakad, directeur de la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT), qui porte le projet, «le programme vise à améliorer l’accueil par la mise en place des kiosques et des bornes d’information ainsi que le renforcer la signalisation des circuits, d’animation et la scénographie».
À noter que le rôle de SMIT consistera à appuyer la création du produit touristique, la valorisation des ressources culturelles une fois la mise à niveau urbaine effectuée (médinas et sites historiques), apportera l’assistance technique pour la mise en œuvre optimisée des projets et supervisera les différentes étapes de conception et d’implémentation du programme. Pour sa part, Said Zniber, wali de la région, a demandé au conseil communal et au conseil préfectoral de faire figurer ce point à l’ordre du jour de la session de mai pour assurer les moyens financiers nécessaires à son lancement.