Le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Said Amzazi, a effectué, samedi, une visite aux lycées qualifiants Ibn Khaldoun à Bouznika et Hassan II à Benslimane, pour superviser le déroulement du 1er jour de l’Examen régional unifié de la première année du baccalauréat 2019.
A cette occasion, des informations et des données chiffrées sur l’ensemble des centres de Benslimane ont été présentées à Amzazi, qui était accompagné du gouverneur de la province Samir Yazidi, du directeur de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation de Casablanca-Settat et du directeur provincial de Benslimane.
Le ministre s’est rendu dans une salle équipée de caméras de surveillance où l’on dépose les enveloppes scellées contenant les sujets, avant de s’enquérir du secrétariat du centre, qui joue un rôle essentiel dans le bon déroulement des examens en termes de distribution des épreuves, de gestion des aléas ainsi que de réception des PV des surveillants et des copies, qui sont rassemblées dans des paquets en vue de la correction. Amzazi a, par la suite, visité quelques salles pour s’informer des conditions du déroulement des examens auprès des surveillants, profitant de l’occasion pour souhaiter bonne chance aux candidats, dont certains ont confirmé que l’examen du français était à la portée.
Dans une déclaration à la MAP, le ministre a fait savoir que près de 67.000 élèves de la région Casablanca-Settat passent cette session de l’Examen régional unifié de la première année du baccalauréat, soit près du quart du total des candidats au niveau national (quelque 317.000 élèves), soulignant l’importance de la réussite de ces épreuves en perspective de l’Examen national, à compter du 11 juin courant.
Amzazi a, à cette occasion, relevé que cette session est marquée par plusieurs nouveautés, notamment la création d’une commission régionale en tant que mécanisme de suivi et d’évaluation et l’adaptation de l’examen aux élèves à besoins particuliers ou en situation de handicap, selon un modèle basé sur quatre niveaux, à savoir l’ajustement de la nature des sujets, l’accompagnateur, le correcteur et le temps supplémentaire accordé à ces élèves.
Une autre nouveauté concerne le durcissement du contrôle et de la répression de la fraude, a-t-il ajouté, saluant à cet égard l’initiative du lycée qualifiant Hassan II de Benslimane qui a lancé une opération de sensibilisation tout au long du mois de mai avec l’engagement de l’ensemble des élèves et du personnel pédagogique pour lutter contre ce fléau, somme toute en net recul à l’échelle nationale.
Le ministre a, dans le même sens, évoqué l’augmentation du niveau de protection de l’Examen durant toutes les phases (préparation des sujets, impression et distribution), dans le souci de garantir la transparence et l’égalité des chances.