Maroc

Entrepreneuriat : un “Chef belge à Tanger” déménage à Casablanca

Après quatre années de succès à Tanger, la capitale du nord, les rencontres «Un chef belge à Tanger», s’installent à Casablanca en 2021, pour la cinquième édition de ce rendez-vous annuel, devenu incontournable pour le développement de synergies entre les continents européen et africain, et plus particulièrement, entre le Maroc et la Belgique.

Visites d’entreprises et d’institutions, conférences, ateliers, tables rondes, découvertes gastronomiques et culturelles…un menu varié pour trois jours de rencontres et de réseautage dans le cadre de la 5e édition du rendez-vous annuel «Un chef belge à Tanger», qui déménage cette année à Casablanca. Une occasion unique, pour 50 participants, de bénéficier d’opportunités d’investissements ciblées sur l’ensemble du Maroc, et d’élargir leurs carnets d’adresses, de part et d’autre de la Méditerranée, se vante Yesmina Hantout, organisatrice de cet événement de découvertes du monde des affaires au Maroc, qui sera clôturé par un dîner de gala prestigieux, le 29 octobre.

Profitant de sa double culture belge et marocaine ainsi que de sa connaissance de l’arabe et l’espagnol, la directrice de Yes4 Connecting People fait office d’ambassadrice pour tenter de convaincre les entrepreneurs belges d’investir le marché marocain, rapidement et en toute sécurité. Mais attention, si le potentiel d’investissement dans la métropole n’est plus à démontrer, il faut un certain nombre de préalables pour réussir son acte d’investissement. Et c’est tout le sens, justement, des rencontres «Un chef belge à Tanger». Il existe dans la région un écosystème d’encadrement, à travers, notamment, le Centre régional d’investissement de la Région Casablanca-Settat, les Chambres de commerce et d’investissement et toute une panoplie de cabinets de conseil et d’orientation.

Sauf qu’ils ne sont pas suffisamment connus par les investisseurs, souligne Yesmina Hantout. Certains ne savent guère à quelles portes frapper pour faire du business à Casablanca. Or, investir dans l’immense ville blanche n’a rien d’un long fleuve tranquille. «Il y a toute une procédure à suivre. Tout d’abord, il faut un certain niveau de capital, à partir de 1.000 euros, être accompagné ou se lancer en solo (ce qui prend plus de temps). Mais dans tous les cas, il faut nécessairement trouver un accompagnement pour éviter de «se planter», explique la cheffe d’entreprise qui, au fil des années, a réussi à mettre en place une passerelle solide entre deux continents, deux pays et deux cultures, et qui importe ses relations business au Maroc, ouvre son carnet d’adresses privé, favorise les échanges, planifie les rencontres et facilite les démarches administratives des candidats à l’exportation.

Elle est convaincue que Casablanca est l‘endroit où il faut investir au Maroc. Casablanca est la capitale économique du Maroc. Méga-région économique, elle abrite de nombreux sièges sociaux ainsi que la première place financière africaine, le fameux Financial Casablanca Finance City, qui offre des avantages importants aux investisseurs, étrangers notamment. À titre d’exemple, les salariés étrangers, nouvellement recrutés par les sociétés membres de la communauté CFC, et ne disposant pas encore de cartes d’immatriculation, ont désormais la possibilité d’ouvrir un compte bancaire provisoire en dirhams. Mieux, CFC assure à ses membres la possibilité d’avoir des relais locaux en vue de faciliter leurs affaires sur le continent. CFC organise, par ailleurs, des rencontres régulières permettant la présentation d’opportunités d’investissement et des rencontres en «one to one». S’ajoutent à cela une procédure administrative accélérée, en 48h, pour la constitution de sociétés» et le service Taechir qui permet de simplifier et d’accélérer davantage la procédure de traitement des demandes d’autorisation de travail des salariés étrangers. Les membres CFC ont aussi la possibilité de déposer leurs demandes de contrats de travail étranger et de les retirer directement à son siège. Bref, Casablanca est une terre fertile pour les investisseurs, et ce dans plusieurs domaines.

Yesmina Hantout
Directrice de Yes4 Connecting People

“Je reçois beaucoup de propositions de gens qui souhaitent organiser un événement hybride pour la prochaine édition, à Tanger et Casablanca. D’autres me proposent d’aller sur Marrakech, Agadir ou Lâayoune. On me suggère plusieurs destinations mais tout
dépend des conditions sanitaires et de l’évolution de la pandémie”.

Khadim Mbaye / Les Inspirations ÉCO


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