Enfin, les Fassis peuvent souffler… le crime en repli
Les services de la préfecture de police de Fès ont traité, au cours des cinq premiers mois de l’année en cours, un total de 12.967 affaires répressives contre 15.222 pendant la même période en 2018, soit un recul notable de 15 %.
Le taux de répression (de résolution des crimes) s’est ainsi établi à 84 % du paysage général du crime avec 10.896 affaires élucidées et l’arrestation de 12.370 personnes pour leur implication présumée dans nombre d’affaires, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Ce recul a concerné les différents genres d’affaires criminelles et l’ensemble des régions relevant de la préfecture de police de Fès, notamment le district provincial de Sefrou et le commissariat de police de Missour, relève la même source, notant que 1.127 affaires de délits accompagnés de violence ont été enregistrés pendant la période en cours contre 1.607 l’année dernière, soit une baisse de 29,87 %.
S’agissant des opérations sécuritaires menées à l’initiative des services de la police dans le cadre de la lutte contre le crime dans toutes ses formes, un total de 9.914 individus ont été arrêtés, dont 2.505 étaient recherchés au niveau national alors que le reste était interpellé en flagrant délit d’infractions d’atteinte aux personnes et aux biens, de crimes de drogues et de psychotropes, des crimes économiques et financiers et d’autres portant atteinte aux familles et aux mœurs, poursuit la DGSN.
Cette baisse remarquable est due au renforcement des infrastructures policières dédiées à la prévention et à la lutte contre les crimes, souligne le communiqué, expliquant que la ville de Fès a été dotée l’année dernière d’une salle de commandement et de coordination liée à une autre de surveillance par caméras, de plusieurs unités mobiles de la police de secours chargées de gérer les interventions sur la voie publique et d’une unité spécialisée anti-gangs outre le renforcement des capacités des autres services de sécurité.