Drame Imlil : Les suspects n’avaient « aucun contact » avec Daech
Les quatre meurtriers présumés de deux Scandinaves au Maroc appartenaient à une cellule inspirée par l’idéologie du groupe Etat islamique (EI) mais « sans contact » avec ses cadres en Syrie ou en Irak, a indiqué lundi à l’AFP le chef de l’antiterrorisme marocain.
Louisa Vesterager Jespersen, une étudiante danoise de 24 ans, et son amie Maren Ueland, une Norvégienne de 28 ans, ont été tuées dans la nuit du 16 au 17 décembre dans le sud du Maroc, où elles passaient des vacances.
Leurs corps ont été découverts sur un site isolé du Haut-Atlas, dans un secteur prisé des amateurs de randonnée voulant faire l’ascension du plus haut sommet d’Afrique du Nord, le Mont Toubkal (4.167 m).
« Les deux victimes ont été poignardées, égorgées puis décapitées », a révélé Abdelhak Khiam, directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) lors d’un entretien lundi avec l’AFP dans ses bureaux à Salé, près de Rabat.
Les quatre principaux auteurs présumés de cet acte qualifié de « terroriste » par Rabat ont été interpellés entre lundi et jeudi derniers à Marrakech (centre), la capitale touristique du royaume.
Quatorze autres personnes ont également été appréhendées pour leurs liens présumés avec les suspects directs, poursuit le patron de cette unité chargée de la lutte antiterroriste et de la grande criminalité.