Maroc

Dakhla devient une référence nationale

En plus de connaître l’un des taux de développement humain les plus importants du royaume, la région assure une croissance endogène que l’Exécutif compte appuyer.

Si le développement régional du royaume connaît une certaine inégalité entre l’axe Casablanca-Rabat, d’autres régions tirent leur épingle du jeu. C’est le cas de Dakhla-Oued Eddahab qui est en train d’enregistrer l’un des taux de développement humain les plus élevés parmi les différentes régions du royaume, ainsi que le taux de PIB annuel par habitant le plus élevé (40.000 DH alors que la moyenne nationale est de 27.403 DH). Le coût global du contrat-programme de développement de la Région Dakhla-Oued Eddahab est de l’ordre de plus de 22 MMDH (montant actualisé) pour la réalisation de 149 projets. La connexion de la ville de Dakhla au réseau national d’électricité pour un montant de 2.372 MDH, la promotion de six zones de pêche maritime (1.443,72 MDH), le projet de dessalement de l’eau de mer pour l’irrigation de 5.000 ha au niveau de la région (1.305 millions DH), et la construction d’un nouveau port de pêche à Lamhiriz (242 MDH). Ces projets portent également sur l’élargissement de la route reliant la ville de Dakhla à Boujdour (187,8 MDH), le raccordement du centre Bir Guendouz au réseau électrique (74,7 MDH), la mise à niveau des quartiers sous-équipés de la ville de Dakhla (40 MDH), et la construction de l’Institut supérieur des métiers de l’infirmerie (44 MDH), a-t-il détaillé.

Au sujet du programme d’investissements des secteurs gouvernementaux au cours de l’année 2019, Saad Dine El Otmani, chef de gouvernement, a souligné, lors de son déplacement le 20 juillet dernier, l’importance de la mise en œuvre et de l’appui aux chantiers de développement prioritaires pour la région, tout en veillant au respect de leur agenda afin de contribuer au rayonnement régional et d’ouvrir à cette partie du territoire national et aux régions avoisinantes de larges perspectives de développement dans le cadre de la Coopération Sud-Sud. Ces chantiers concernent la consolidation des infrastructures de connexion aérienne de la Région Dakhla-Oued Eddahab avec les autres régions du Maroc, comme à l’échelle internationale, avec une cadence de vols à même d’assurer le désenclavement de la région, tout en exploitant de manière optimale les potentialités qu’elle recèle.

En matière de formation professionnelle, l’objectif étant de faire de la région un modèle de cette réforme de manière à contribuer à une formation professionnelle de qualité et apte à accompagner les activités et les besoins de la région, tout en œuvrant à la création du Centre des compétences et des métiers pour accueillir les jeunes de la région et développer leurs expertises et compétences professionnelles dans la perspective de réussir leur insertion socioprofessionnelle. Le chef de gouvernement a en outre précisé que le programme de mise à niveau urbaine consacré à la Région Dakhla-Oued Eddahab d’un coût global de 618,35 MDH porte sur l’équipement de Bir Guendouz en éclairage public (79,35 MDH), et le projet de mise à niveau de la ville de Dakhla et des centres relevant de la province de Oued Eddahab, pour la période 2015-2019 (539 MDH), qui se décline en 24 projets concernant les routes, la mise à niveau des quartiers sous-équipés et les services économiques et sociaux. Le nombre de projets programmés dans le cadre du programme de réduction des disparités territoriales et sociales dans les zones rurales de la Région Dakhla-Oued Eddahab s’est établi à neuf projets, d’un montant global de 38,42 MDH. En tout, le volume des investissements programmés par les départements gouvernementaux, au cours de l’année 2019, a atteint 780 MDH, appelant tous les membres du gouvernement à accélérer le rythme de réalisation des projets et programmes, tout en procédant à l’examen, selon une approche participative, des moyens à mettre en œuvre en vue de transcender toutes les difficultés pouvant entraver la réalisation de ces projets.


Intégrité territoriale, des avancées tangibles  

Le dossier du Sahara a connu des péripéties importantes en cours de cette première moitié de 2019, avec notamment l’élargissement des cercles d’appui international à l’initiative marocaine d’autonomie des provinces du Sud, à travers l’adoption par les Parlements du Paraguay, du Chili, du Brésil et de la Colombie de décisions appuyant l’initiative marocaine. L’intégration des provinces du Sud du royaume dans l’Accord agricole ainsi que dans l’Accord de pêche maritime, conclus entre le Maroc et l’Union européenne, et la programmation dans le budget américain de subventions destinées au Sahara marocain dans la catégorie des crédits alloués au Maroc, «constituent une preuve tangible de la justesse et du sérieux de la proposition marocaine et un appui considérable à la position du royaume», selon El Otmani.


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