Chakib Alj : « La CGEM a respecté les engagements de l’accord social du 30 avril »
La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a respecté les engagements du procès-verbal de l’accord social et de la charte nationale du dialogue social signé le 30 avril 2022, a affirmé mercredi à Rabat, le président de la CGEM, Chakib Laalj.
Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une rencontre du second round du dialogue social, entamée sur l’invitation du Chef du gouvernement, M. Laalj a affirmé que ce second round de dialogue social fait suite au procès-verbal de l’accord social et de la charte nationale du dialogue social signés entre le gouvernement, la CGEM et les centrales syndicales les plus représentatives.
Assurant que la CGEM a honoré ses obligations, il a souligné l’importance des négociations dans la réussite des ambitions du gouvernement, des syndicats et du patronat.
De son côté, le président de la commission sociale de la CGEM, Hicham Zouanat, a relevé que cette rencontre s’est penchée sur le droit de grève, avec pour ambition d’atteindre les objectifs escomptés à la fin du mois de janvier. « La réglementation du droit de grève éclaircira la vision des entreprises et des investisseurs marocains et étrangers », a-t-il estimé.
M. Zouanat a également affirmé que la Confédération a bel et bien respecté ses engagements tant au niveau de l’augmentation des salaires que de l’abaissement du seuil minimum pour prétendre à une pension de vieillesse de 3240 jours déclarés à 1320 jours seulement, assurant que la CGEM est pleinement engagée pour la réussite du chantier Royal relatif à la généralisation de la protection sociale.
Le conseil d’administration de la CGEM a convenu de revaloriser les allocations familiales, tel que convenu dans le procès-verbal de l’accord social du 30 avril, a-t-il poursuivi.
Il est donc nécessaire que les syndicats, ainsi que le gouvernement veillent à la poursuite des discussions et des négociations sociale, particulièrement au sujet de la réglementation du droit de grève et de la révision du code du travail, a-t-il ajouté.
Pour sa part, le président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (COMADER), Mohamed Ammouri, a indiqué que cette rencontre a notamment porté sur l’augmentation du niveau de salaire minimum interprofessionnel et agricole au Maroc (SMIG et SMAG), ainsi que sur les questions portant principalement sur la réforme du code du travail, dans son aspect agricole, tout en prenant en compte la saisonnalité du secteur.
Cette rencontre, qui a également porté sur les questions liées au droit à la grève, ainsi qu’à la généralisation de la sécurité sociale, a été une occasion pour la COMADER de présenter au gouvernement son point de vue sur différentes thématiques sociales, a-t-il expliqué.
Le second round du dialogue social a été entamé, mercredi, sur invitation du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et en présence de la ministre de l’Economie et des Finances Nadia Fettah Alaoui, du ministre de l’Education Nationale, du Préscolaire et du Sport Chakib Benmoussa, du ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences Younes Sekkouri, du ministre délégué auprès de la ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget Faouzi Lakjaa, du ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement Mustapha Baitas, et de la Ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration, Ghita Mezzour.
Ont également pris part aux travaux de ce second round du dialogue social, des délégations représentant l’Union Marocaine du Travail ( UMT), conduite par le secrétaire général, Miloudi Moukharik, l’Union Générale des Travailleurs au Maroc (UGTM), conduite par Khadija Zoumi, la Confédération Démocratique du Travail (CDT), conduite par les vices Secrétaires généraux, Alami Houir et Bouchta Boukhalfa, ainsi qu’une délégation de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), conduite par son président, Chakib Alj, et une délégation de la Confédération Marocaine de l’Agriculture et du Développement Rural (Comader), conduite par Mohamed Ammouri.
Ce round de dialogue social s’inscrit dans le cadre de l’attachement du gouvernement à mettre en œuvre la vision royale visant l’institutionnalisation du dialogue social, pour l’ériger au rang de choix stratégique. Le gouvernement a veillé à cet égard, depuis son investiture, à nouer des partenariats solides avec les partenaires sociaux afin d’asseoir les fondements d’un dialogue social sérieux et régulier et respecter l’ensemble des engagements sociaux inscrits dans le programme gouvernemental.