Maroc

Casablanca : Grogne au centre de transfusion sanguine

Le torchon brûle entre la direction régionale du Centre de transfusion sanguine de Casablanca et les employés de ce centre. Ces derniers ont prévu d’observer, mercredi 15 février, un arrêt de travail d’une heure (de 12 à 13 h) pour protester contre ce qu’ils ont qualifié d’«irrégularités» dans la gestion de cette structure sanitaire. L’annonce a été faite, dimanche dernier, par le bureau syndical de la Fédération nationale de santé (FNS) relevant de l’UMT. «Depuis un certain temps déjà, la situation dans le centre est très inquiétante.

La direction régionale refuse d’ouvrir un dialogue serein avec le bureau syndical du centre, lequel lui a adressé, à plusieurs reprises, des courriers pour tenter d’attirer son attention sur les conditions difficiles des employés. Mais jusqu’à présent, on n’a pas encore reçu de réponse», précise Mohamed Khoudairi de la FNS. Par ce mouvement de protestation, les employés exigent des responsables sanitaires la satisfaction d’un certain nombre de revendications. «L’amélioration des conditions de travail se sont beaucoup dégradées, en particulier pour les employés chargés de la collecte du sang», déplorent nos sources syndicales. Notons que la décision de grève risque de causer une rupture en poches de sang qui pourrait s’avérer fatale pour les malades en situation d’urgence. À l’heure où nous mettions sous presse, une réunion était tenue au Centre national de transfusion sanguine à Rabat, dans le but de dissuader les employés mécontents de mettre à exécution leur menace d’arrêter le travail ce mercredi. «Tout dépend des résultats de cette rencontre.

Les autorités sanitaires doivent apporter des solutions urgentes pour régler nos problèmes, notamment le recrutement de nouveaux employés, car il y a un déficit énorme en ressources humaines», explique Khoudairi. Autre grief soulevé, par nos sources syndicales, «les employés sont victimes d’agression et de violences de la part des familles des malades, ainsi que du flou qui continue de caractériser la relation entre le centre régional, le centre national et la direction régionale de santé». Pour finir, les syndicalistes s’inquiètent du fait qu’il n’y ait pas de «loi réglementant le secteur de la transfusion sanguine au Maroc, laquelle loi doit fixer les responsabilités de chacun des intervenants». 


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