Maroc
Camps de Tindouf. La Provincia met à nu le Polisario

« Plus de corruption au sein du Polisario », c’est sous ce titre que le quotidien ibérique La Provincia a révélé un nouveau scandale dans les camps des séparatistes.
Dans son édition du mardi 26 février, le média lève le voile sur une nouvelle bombe qui vient s’ajouter à d’anciens scandales du même acabit, montrant une fois de plus la gravité des malversations et détournements orchestrés par les ténors du Polisario.
Cette fois, c’est d’une bagatelle de près de 2,5 millions d’euros qu’il est question. Une enveloppe provenant des aides humanitaires internationales débloquées en faveur des détenus dans les camps de Tindouf.
Fait surprenant: La Provincia relaie les propos du président du Forum Canario-Sahraoui, Miguel Angel Ortiz, qui explique que ce nouveau scandale a été révélé par l’un des dirigeants du Polisario, lequel a demandé à ses camarades de présenter des explications quant au sort de ces aides.
Et la même source d’ajouter que le Polisario se trouve aujourd’hui incapable de justifier ces dépenses, ce qui prouve à quel point la corruption gangrène les organes du pseudo-RASD.
L’interlocuteur de La Provincia rappelle également que ces révélations ne sont point une exception. Au contraire, le Polisario fait de ces aides humanitaires une manne financière dans laquelle il puise pour se remplir les poches au nom d’une population qu’il prétend protéger et représenter. Ortiz va jusqu’à dénoncer vivement ces agissements, se disant choqué de l’absence de toute reddition de comptes dans les rangs du mouvement.
Par ailleurs, la même source souligne un chiffre important: A elle seule, l’Espagne apporte des aides humanitaires valant plusieurs millions d’euros, réparties entre aides financières et produits alimentaires et équipements.
La Provincia rappelle, en outre, quand l’Union Européenne avait dénoncé en 2015 via ses organes, les malversations touchant ces aides et quand des plaintes pour fraude et détournements avaient été déposées en 2016 contre le mouvement séparatistes notamment par l’union syndicale Manos Limpias.