Maroc

BERD : plus de 3,2 milliards d’euros investis en dix ans au maroc

Dans le cadre du panel axé sur le thème «BERD: Réussir l’investissement au Maroc», organisé lors de la 31e assemblée générale de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, qui se poursuit jusqu’à ce jeudi 12 mai à Marrakech, les cadres de la Banque ont présenté les relations privilégiées que l’institution financière entretient avec le Royaume. La BERD a investi plus de 3,2 milliards d’euros dans le pays, au cours des dix dernières années, dont plus de 1,6 milliard d’euros dans le secteur privé. Ce n’est pas tout, la banque déploie un autre service au profit des PME et TPE qui bonifient leurs chiffres d’affaires. Les détails. 

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) tient actuellement sa 31e assemblée générale à Marrakech. L’occasion pour ses dirigeants de présenter les relations privilégiées que l’institution financière entretient avec le Royaume.

Ainsi, selon Antoine Sallé de Chou, directeur de la BERD pour le Maroc, qui intervenait lors d’un panel placé sous le thème «BERD: Réussir l’investissement au Maroc», «la BERD a investi plus de 3,2 milliards d’euros (plus de 35 milliards de DH) au Maroc, au cours des dix dernières années, dont plus de 1,6 milliard d’euros dans le secteur privé».

Poursuivant son propos, il a ensuite déclaré que la BERD est l’institution financière la plus active au Maroc, relevant que la Banque octroie des financements mais offre également des services en conseil notamment aux Petites et moyennes entreprises (PME).

Il a dans ce sens soulevé que la Banque a soutenu près de 700 PME depuis le démarrage de ses activités en 2012 dans le Royaume, précisant que 72% des PME qui ont bénéficié de ces conseils ont pu augmenter leurs chiffres d’affaires, qui se sont ainsi bonifiés de 320 millions d’euros.

Des résultats tangibles dans le «green sector»


Sallé de Chou a aussi mis en exergue les résultats tangibles de la BERD en matière d’investissement dans le «green sector» ainsi que les opportunités de ce secteur, notamment en matière de décarbonation, de conservation de l’eau et de déploiement de nouvelles technologies vertes.

En clôturant son intervention, Sallé de Chou a émis une recommandation, c’est celle de tenir compte de l’importance du renforcement de la cohésion sociale et de la réduction des disparités régionales pour une croissance plus inclusive.

De son côté, Adil Chikhi, directeur de l’industrie, du commerce et de l’agribusiness de la région Sud et Est de la Méditerranée (SEMED) à la BERD, a relevé que la PME et la TPE sont au cœur des activités de la Banque, ajoutant que la BERD veille à adapter ses offres à cette catégorie d’entreprises qui a de grands potentiels de développement. C’est dans ce but que la Banque met depuis quelques années en avant l’importance du conseil pour ces entreprises, notamment en matière d’assistance technique.

«Si l’entreprise n’a pas accès à la bonne expertise et au savoir-faire technique, elle ne pourra pas réaliser tout son potentiel», a-t-il souligné, convaincu qu’au-delà des apports financiers il y a au aussi une assistance en know-how à apporter pour faire décoller les business des clients.

Et Chikhi de déclarer que la BERD fait tout pour que ses produits soient adaptés aux besoins de ces entreprises sur le terrain «au bon moment et à la bonne vitesse».

L’assistance technique pour se démarquer


Pour sa part, Hassan Belkhayat, investisseur du Southbridge A&I, est revenu sur les dotations factorielles qui font que le Maroc est un pays attractif. «Celui-ci a un taux d’investissement important eu égard à sa stabilité, sa sécurité, sa position géographique, ses infrastructures et sa main-d’œuvre qualifiée», a-t-il rappelé, avant de déclarer que les investissements étrangers sont notamment réussis dans les secteurs agricole, industriel, de l’automobile et de l’offshoring.

Il a en outre relevé que le Royaume a bien réagi à la pandémie sur le plan bancaire et financier (garanties faites dans ce sens), ajoutant que «du point de vue d’un investisseur privé c’est rassurant de voir que l’État soutient le secteur privé en cas de gros chocs». A rappeler que ces déclarations ont été faites lors de la 31e assemblée générale de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, qui se poursuit jusqu’à ce jeudi 12 mai, à Marrakech, et qui réunit les représentants des 73 pays et actionnaires institutionnels de la Banque, dont le Maroc.

Premier rassemblement physique de la BERD depuis Sarajevo en 2019, cet événement, placé sous le thème «Relever les défis dans un monde turbulent», se veut une occasion pour débattre des défis mondiaux liés au soutien à la croissance économique, à la lutte contre le changement climatique et au renforcement de l’environnement des affaires dans les régions où la Banque investit.

Parallèlement à l’assemblée générale, l’événement a été marqué par le forum d’affaires ainsi que par les panels du Business Forum qui se penchent sur la numérisation, la durabilité et la transition vers une économie verte, la mobilisation des capitaux privés, l’égalité et l’inclusion, et d’autres thèmes d’actualité.

Aziz Diouf / Les Inspirations ÉCO


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