Agadir : la facture du Programme de développement urbain s’élèvera à 7,397 MMDH

Les engagements totaux du PDU devraient atteindre, en 2023, plus de 100% du coût conventionnel du programme et 87% de son coût actualisé. Celui-ci s’élèvera à environ 7,397 MMDH, après signature des avenants aux conventions spécifiques proposées. 

Plus de trois ans après le lancement officiel du Programme de développement urbain (PDU) de la ville d’Agadir pour la période 2020-2024, quel bilan dresser ? Conformément aux dispositions de l’article 7 de la convention-cadre relative au financement et à l’exécution de ce PDU, signé devant le Roi Mohammed VI le 4 février 2020, le Comité de pilotage, de suivi et d’évaluation dudit programme, a tenu sa 9e réunion, à Agadir, en présence de l’ensemble de ses membres constitutifs. Au total, 94 projets ont été inscrits au PDU. Actuellement, 41 projets sont en cours de réalisation et totalisent un coût global de plus de 5,23 MMDH, soit 83% du coût global du programme. Les projets dont les études sont à une phase très avancée sont au nombre de 21 et totalisent un coût global de plus de 518 MDH, soit 8% du coût global du programme.

Les engagements à achever avant la fin de l’année
Quant au montant global des engagements prévisionnels des différents maîtres d’ouvrage délégués au cours du deuxième semestre de l’année 2023, il s’élèvera à plus de 1,31 MMDH. Au terme de l’année 2023, les engagements totaux devraient atteindre plus de 100% du coût conventionnel du programme, et 87% de son coût actualisé, soit 7,397 MMDH. Et ce, après signature des avenants aux conventions spécifiques proposées lors de ce comité, à l’issue du bilan des réalisations des 40 mois écoulés.

Au cours de cette neuvième réunion du Comité de pilotage, de suivi et d’évaluation dudit programme, les partenaires se sont engagés à achever les travaux d’un certain nombre de projets structurants et à en livrer plusieurs avant la fin de l’année 2023. Parmi eux, les plus importants sont la réalisation du bureau d’information touristique et du complexe administratif de la plage, en cours de réalisation par la SDR Tourisme. À cela s’ajoutent, la mise en patrimoine de la Kasbah d’Agadir Oufella, exception faite de la partie nord du site tributaire du déplacement des antennes de la SNRT en plus de la mise en valeur du site de l’emblème national et de l’aménagement d’un espace récréatif et espace vert dans la zone touristique, notamment au Jardin Belvédère. Il s’agit aussi de la mise à niveau du Théâtre de verdure au Boulevard Mohammed V et la création et l’équipement d’un Centre d’épanouissement culturel et artistique à l’Ecole Youssoufia. Il s’y ajoute enfin la réalisation de la première tranche du projet de création et de mise à niveau d’un réseau de lecture public, en l’occurrence la bibliothèque du complexe Khaireddine, celle d’Al Hassan Bounaamani et la bibliothèque du quartier Anza Al Ouliya.

Voie de contournement Nord-Est : l’ouverture à la circulation de la 1re section
D’autres projets devraient également être livrés avant la fin de cette année, notamment le complément de construction et l’équipement de l’hôpital de psychiatrie ainsi que la construction et l’équipement d’un centre de diagnostic de la tuberculose et des maladies respiratoires. Il y a aussi la construction et l’équipement du centre de rééducation, la réalisation du marché de poisson et des restaurants à Bab Al Marssa ainsi que l’achèvement des travaux d’infrastructure et d’autres d’aménagement urbain. On peut citer, notamment, des aménagements paysagers, des espaces verts, l’éclairage public et le mobilier urbain liés au projet de la première ligne de Bus à Haut Niveau de Service, ainsi que l’installation des stations tout le long du tracé des 1re et 2e tranches du projet et l’ouverture à la circulation de la section 1 de la voie de contournement Nord-Est reliant la RN 11 et l’avenue des FAR, à travers son accès numéro 4.

Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO