Accréditations internationales : un atout indispensable
AACSB, EQUIS, EFMD… Véritables garanties de reconnaissance, les accréditations internationales sont des labels qui attestent, entre autres, de la conformité d’un établissement aux standards internationaux. Pour les décrocher, une Business School doit remplir plusieurs critères : niveau scientifique, corps professoral… Ces accréditations font toute la différence en termes de diplomation et ouvrent les portes des grandes entreprises aux lauréats.
Dans les couloirs de Rabat Business School (RBS), une trajectoire nette se dessine. Depuis 2020, elle arbore l’accréditation de l’Association to Advance Collegiate Schools of Business (AACSB), et s’achemine vers l’obtention tant convoitée de l’EQUIS, délivrée par l’EFMD. Et ce n’est pas tout : RBS rayonne en tant que seule école de commerce privée d’Afrique et du Moyen-Orient à se hisser dans le Top 100 mondial des meilleures écoles de commerce, selon le prestigieux Financial Times. Elle se distingue également dans le fameux QS World University Rankings.
Un scoop inattendu
À RBS, l’ambition ne connaît pas de limites. Le doyen de l’école de commerce de Rabat parie que l’établissement sera répertorié, dans deux ans, dans le classement de Shanghai. Il souligne que la trajectoire de l’établissement, en matière de recherche, indique une progression qui devrait propulser RBS dans ce classement.
De plus, pour la deuxième année consécutive, l’école se distingue en rejoignant le classement QS World University Rankings 2023, après avoir été reconnue dans le Financial Times.Accréditée par l’AACSB et figurant dans le Top 100 mondial, RBS voit quatre de ses programmes de Master classés parmi les meilleurs au monde : Finance et Économie Appliquée – CCA, Management (Programme Grande École), Stratégie & Marketing Digital, et Gestion de la Chaîne d’Approvisionnement & Achats.
Le classement QS prend en compte l’employabilité des diplômés, la réputation auprès des entreprises, la reconnaissance internationale, et la diversité du corps professoral. Cette reconnaissance, par le Financial Times et l’Université Jiao Tong de Shanghai, souligne la position de RBS en tant que référence mondiale des écoles de commerce en Afrique. Pour Olivier Aptel, directeur général et doyen, ces classements mettent en lumière la qualité académique, l’internationalisation et l’employabilité des diplômés de l’école.
Les accréditations EQUIS, AACSB et EFMED
La reconnaissance internationale EQUIS, octroyée par l’EFMD, consacre l’excellence académique d’une école pour une période de trois à cinq ans. Une accréditation de cinq ans témoigne d’une confiance maximale dans les procédures solides et pérennes de l’école, tandis qu’une accréditation de trois ans souligne la nécessité d’améliorations continues.
EQUIS figure parmi les normes les plus rigoureuses, exigeant des critères stricts et une révision constante pour maintenir les standards d’excellence. Les critères incluent la renommée nationale et internationale, la qualité des cours, le corps professoral et le respect des normes EQUIS sur une période de deux ans au moins. Quant au label EFMD Accredited, lancé en août 2019 dans le cadre du système d’accréditation des programmes de l’EFMD, il permet aux institutions accréditées EQUIS de mettre en avant un programme stratégique spécifique.
Cet outil d’évaluation complémentaire vise à différencier certains programmes au sein des écoles accréditées EQUIS, avec des distinctions telles que EFMD Accredited-MBA, EFMD Accredited-Bachelor, EFMD Accredited-En ligne, entre autres. Le label de doctorat accrédité EFMD est réservé exclusivement aux écoles accréditées EQUIS.
Notes Vs compétences
Pour obtenir certaines accréditations, plusieurs écoles n’hésitent pas à adapter leurs programmes aux besoins du marché professionnel ou à ceux des entreprises. C’est le cas, notamment, pour l’accréditation AACSB dont l’approche Nord-américaine prend en compte l’acquisition des compétences plus que le résultat des notes.
«La logique Nord-américaine consiste à déterminer pour chaque programme, pour chaque cours délivré dans un programme, quels sont les objectifs d’apprentissage, et quelles sont les compétences que vous souhaitez faire acquérir aux étudiants», indique Olivier Aptel.
Dans ce cas de figure, c’est une logique de compétences, et ce, d’autant plus que, ces dernières années, des standards se sont rajoutés et qui deviennent essentiels, notamment ceux relatifs à la RSE. «Il faut non seulement montrer qu’on a un mapping des compétences mais aussi qu’on en fait quelque chose. C’est-à-dire qu’on mesure l’atteinte ou la non-atteinte des compétences, régulièrement, selon un process bien établi», explique le doyen de Rabat Business School.
Olivier Aptel
doyen de Rabat Business School
«Pour ce qui est du classement Shanghai, je fais le pari que dans deux ans, Rabat Business School sera dans le classement.».
Ahmed Ibn Abdeljalil / Les Inspirations ÉCO