3e édition du SIES : La «leçon» inaugurale de Daoudi
La 3e édition du Forum et Salon de l’enseignement supérieur des États membres de l’Organisation de la conférence islamique s’est ouverte lundi à Dakar. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres a donné une grande leçon aux jeunes étudiants face aux futurs défis de l’Afrique.
Devant un parterre d’étudiants et autres responsables d’établissements, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres s’est exprimé au sujet du thème de la 3e édition du Forum et Salon de l’Enseignement supérieur des États membres de l’Organisation de la conférence islamique ouverte lundi matin à Dakar. Face aux multiples défis qui s’imposent pour l’Afrique, Lahcen Daoudi a donné une grande leçon aux jeunes étudiants, sous le thème : «Enseignement supérieur : pour une meilleure employabilité».
En co-présidant la cérémonie d’ouverture du 3e Salon et forum, Lahcen Daoudi se veut clair à l’entame de son propos : «Nous avons de l’avenir. Tout le monde a les yeux rivés sur l’Afrique avec son taux de croissance de 5 à 7%. Nous ne pouvons nous prendre en charge que si on forme nos jeunes». Le ministre estime que «la qualité de la formation et la personnalité du jeune africain constituent deux vecteurs pour que l’Afrique reparte sur de bonnes bases». Relevant que l’Afrique à travers le Maroc va détenir le monopole mondial de l’agriculture dans le monde, Daoudi invite les jeunes à la maîtrise de la «science, des langues, de l’informatique, tout en gardant nos valeurs. Trois variantes fondamentales pour être compétitifs.
Le développement est le prolongement de soi». «C’est pour dire à notre jeunesse que nous avons un potentiel pour demain. Vous avez beaucoup d’espoir», a-t-il indiqué.
Respect des autres civilisations
Le 3e Salon des services de l’enseignement supérieur (SIES) des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a été l’occasion pour le ministre Daoudi de revenir sur la vision de l’islam face à la promotion de la paix. D’emblée, il précise que «nous sommes des gens de dialogue, tout en préconisant un respect des autres civilisations». «Nous sommes pour le rapprochement des civilisations. Les gens ne naissent pas violents, ils le deviennent», a-t-il fait savoir.