Les Pays-Bas comptent bannir «Hollande» de leurs nominations
Parmi les résolutions pour la nouvelle année, le gouvernement néerlandais compte, à partir du 1er janvier 2020, bannir «Hollande» de la liste de ses surnoms.
En effet, le nom «Hollande» ne fait référence qu’à deux des douze provinces du pays : la Hollande septentrionale, où se trouve Amsterdam, et la Hollande méridionale, abritant des villes comme Rotterdam et La Haye. Epicentre de l’économie et de la richesse du pays au XIXe siècle, la région s’est depuis imposée comme une nomination commune pour désigner l’ensemble du pays même par ses propres habitants, le site officiel du tourisme du pays est toujours dirigé vers celui dédié à ladite province : Holland.com.
Selon une information du site Quartz, le gouvernement néerlandais s’apprête à lancer une opération de communication afin que le pays ne soit plus nommé ainsi. Surtout à l’approche du concours Eurovision de la chanson, qui se tiendra aux Pays-Bas en mai, et des Jeux Olympiques de Tokyo, qui auront lieu du 24 juillet au 9 août, une campagne de rebranding va être lancée dès janvier.
Cette décision du gouvernement néerlandais résulte notamment d’une envie d’attirer les touristes au-delà des provinces de Hollande. 18 millions de touristes ont visité les Pays-Bas en 2018, la population du pays n’étant que de 17 millions de personnes. D’après certaines projections, le nombre de visiteurs et de visiteuses pourrait s’élever à 42 millions en 2030, ce qui ne réjouit pas tout à fait les responsables du pays, pour qui le tourisme de masse pose problème. L’objectif du gouvernement est ainsi de montrer que les Pays-Bas existent bien au-delà de la Hollande, c’est tenter de répartir plus harmonieusement les visites, et faire profiter les autres provinces de l’essor touristique du pays.
Dès janvier, les entreprises, universités, ambassades et autres institutions sont invitées à laisser le mot «Hollande» de côté, sauf évidemment lorsqu’il s’agit de parler desdites provinces.