Monde

Afrique de l’Ouest et du Centre : une feuille de route pour répondre à la crise de l’apprentissage

La Banque mondiale a dévoilé sa nouvelle stratégie régionale pour l’éducation. L’occasion pour plus de 40 ministres des Finances et de l’Education de la région de lancer un appel à la mobilisation pour aider la jeunesse par l’éducation.

Il étaient plus de 40 ministres des Finances et de l’Éducation d’Afrique de l’Ouest et du Centre, lundi, à approuver un appel urgent à l’action pour faire progresser les réformes dans le secteur de l’éducation et offrir un meilleur accès à une éducation de qualité aux jeunes de la région.

C’était lors d’une réunion d’une journée tenue à Accra, au cours de laquelle la Banque mondiale a dévoilé sa nouvelle stratégie régionale pour l’éducation. Intitulée «De l’école à l’emploi : un parcours pour les jeunes d’Afrique de l’Ouest et centrale», cette feuille de route est axée sur les investissements afin d’améliorer les apprentissages et fournir aux jeunes les compétences nécessaires pour décrocher des emplois productifs.

Dans un appel commun à l’action, approuvé durant cette réunion, les ministres et chefs de délégations ont souligné que les progrès des réformes éducatives exigeraient un leadership fort, une gouvernance saine, une meilleure mise en œuvre, et davantage d’investissements dans des interventions à fort impact, ainsi qu’une approche impliquant le gouvernement et la société dans son ensemble. «Nous ne parviendrons pas à des changements significatifs sans un élan politique soutenu à travers la région,» a rappelé, le vice-président de la République ghanéenne, Dr Mahamudu Bawumia.

En matière d’éducation primaire, les ministres se sont engagés à réduire la pauvreté des apprentissages. Il s’agit de la proportion d’enfants de 10 ans ne sachant pas lire et comprendre un texte court (plus de 80 % des enfants à travers la région). Ce taux est le plus élevé au monde.

Pour le secondaire et le supérieur, les délégations ont convenu de se concentrer sur la nécessité d’accroître le taux d’inscription des filles dans les établissements du secondaire, de faire progresser les inscriptions dans le supérieur, particulièrement dans les domaines des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM) et d’autres disciplines pertinentes pour les marchés du travail de la région.

Le suivi des progrès sera assuré par le biais d’indicateurs adaptés. Les ministres de 18 pays ayant participé à cette réunion avaient à leurs côtés des représentants des organisations régionales et de partenaires du développement, notamment l’UNICEF, l’UNESCO, le Bureau des affaires étrangères du Commonwealth et du développement du Royaume-Uni (UK FCDO), l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

Sami Nemli avec agences / Les Inspirations ÉCO



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